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Innovations de la semaine : BBVA "Adopte une FinTech" / SG rachète Treezor / Traqueurs d'activité et assurance

Chaque jour, ADN'ews analyse les dernières innovations du secteur bancaire et de l'assurance. Voici un coup de projecteur sur les annonces qu'il ne fallait pas manquer cette semaine et qui dessinent les grandes tendances du secteur.

Une version FinTech d’ « Adopte un mec » signée BBVA

  • BBVA : Quand les premières rencontres ne sont pas évidentes, une mise en relation virtuelle peut-être un facilitateur. Pour les start-up de la finance il n’est souvent pas aisé d’entrer en contact avec les grandes banques. Pour faciliter ces mises en relation, la banque espagnole a mis en place une plate-forme mondiale permettant aux FinTech d’entrer en relation directe avec les équipes commerciales de ses différentes Business Units.

Lancée dans l’Open-banking depuis un peu plus d’un an, BBVA a multiplié les acquisitions et prises de participation dans les FinTech. Elle est l’une des banques les plus actives sur la planète start-up. Aujourd’hui, elle confirme son appétit pour les jeunes pousses et sa volonté de les séduire en mettant à leur disposition des outils facilitateurs.

Le nombre de jeunes start-up candidates est certes de plus en plus important, mais le choc des cultures entre entreprises s’observe toutefois à plusieurs niveaux. Une coopération réussie passe par une organisation au cordeau de la part des banques. D’où l’intérêt d’une solution pour structurer ce mariage d’intérêt.

SG rachète Treezor une pépite du Banking-as-a-Service

  • Treezor : Société Générale vient d’annoncer avoir fait l’acquisition de la FinTech Treezor. Cette dernière opère en marque blanche et fournit des infrastructures de services bancaires à une trentaine de start-up. Par cette acquisition, la banque se positionne auprès de clients et de projets prometteurs dans le contexte de la DSP2 et s’équipe ainsi pour répondre aux enjeux de l’Open-banking.

La banque se rapproche ainsi d’un écosystème FinTech devenu en quelques années primordial pour répondre à l’évolution rapide du marché. Elle se constitue à la fois un vivier de partenaires, avec lesquels elle pourra lancer des pilotes ; mais aussi de projets, nés dans le cadre de la DSP2, qu’elle va pouvoir suivre de près, se trouvant naturellement être un partenaire financier de choix. SG gagne donc en proximité avec l’écosystème des FinTech. Et pas n’importe quelles FinTech, puisque Treezor travaille avec quelques pépites, comme Lydia ou Qonto. Elle se dote également d’une structure dédiée au Banking-as-a-Service, un modèle qui se développe rapidement. Ce rachat suit de près l’annonce du lancement en France de TagPay, un autre prestataire de services, dont SG est un des principaux actionnaires.

Les banques européennes adoptent plusieurs stratégies dans cette course au rapprochement avec les FinTech ; BBVA, connue pour ses nombreuses collaborations avec ces dernières, vient par exemple de lancer une Open Marketplace, qui vise à organiser et encadrer ces relations. ING, pour sa part, a multiplié les collaborations et aborde aujourd’hui le marché européen par l’agrégation de services financiers.

Assurance : Les traqueurs d'activité reviennent en force 

  • John Hancock Financial : L’assureur américain s’apprête à généraliser la tarification au comportement dans tous ses contrats d’assurance-vie. Cette annonce fait suite à un partenariat avec le programme sud-africain Vitality initié en 2015, qui s’avère suffisamment fédérateur pour justifier la décision de l’assureur. Cette annonce confirme l’impact des objets connectés sur l’évolution de la tarification dans l’assurance.

Si la proportion de clients ayant choisi de s’inscrire librement au programme Vitality est inférieure aux prévisions de John Hancock, c’est l’exceptionnel taux d’engagement de ces clients qui a poussé l’assureur à généraliser le programme. Entre 2015 et 2018, leur taux d’activité sur l’application a augmenté de 700 % et les occasions d’interagir avec leur assureur également.

Cet exemple illustre bien l’impact du développement des objets connectés sur la tarification des assurances. En effet, le tarif comportemental est en train de devenir la norme, à charge de ceux qui refusent de s’équiper de payer plus cher leur contrat. C’est ce que démontrent également l’exemple de Fitbit et Humana, ou encore celui de BMW et Swiss Re qui baisseront leurs tarifs d’assurance pour les clients équipés d’aides à la conduites.

  • Fitbit : Le fabriquant annonce le lancement de Care, une nouvelle offre destinée aux entreprises et acteurs de la santé. Elle se dote pour cela d’une compatibilité avec d’autres objets connectés, plus spécifiquement dédiés au suivi des constantes de santé. Un virage stratégique visant à lui assurer de nouvelles sources de revenus sur un marché plus stable que le segment BtoC, trusté par Apple et sa montre connectée.

C’est l’acquisition de la start-up Twine il y a quelques mois, qui a permis à Fitbit de concrétiser cette offre. En effet, celle-ci a développé une plate-forme cloud de mise en relation entre coachs et patients atteints d’une maladie chronique. C’est cette même plate-forme qui permet aujourd’hui à Fitbit de s’adresser à la fois à ses porteurs de bracelets de fitness, à des organismes de santé, à des entreprises, à des assureurs et à des patients. Un positionnement résolument tourné vers la santé connectée qui préfigure un net changement de stratégie pour Fitbit.

Plusieurs entreprises ont d’ailleurs déjà utilisé le traqueur d’activité comme support de prévoyance ou de récompense, à l'image de l’assureur Appirio, de la banque Barclays ou encore d'Aetna. Autant d’initiatives qui mettent en avant la demande des entreprises pour des solutions de bien-être au travail, voire de prévention pour les assureurs.