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  • France

Retour d’expérience : Finsquare dans le rouge

Alors que Lendix rachetait son principal concurrent, la start-up de financement participatif Finsquare, en avril 2016, le numéro un français des plateformes de prêts aux PME essuie aujourd’hui un revers de taille. Le taux d’impayés de Finsquare risque de plomber ses résultats.

Le nouveau propriétaire de Finsquare, Lendix, a dû tout récemment annoncer à ses prêteurs que Finsquare traversait une période particulièrement difficile. Le site de crowdfunding présente en effet plus de 25 % de projets en défaut de remboursement.

Cette situation, inattendue pour Lendix, découlerait du fait que Finsquare aurait largement sous-estimé le nombre de projets en incident de paiement à l’époque de son rachat : 10 projets sur 109 présentés au lieu des trois annoncés.

Aujourd’hui, 29 projets seraient en défaut de paiement. Les assurances mettant en avant des clauses d’exceptions pour quasiment tous les projets, les prêteurs doivent faire face à des pertes sèches. Lendix travaille actuellement à limiter les pertes de Finsquare, tout en préservant Lendix.

Notre analyse : La fin d’une époque

Après des années d’effervescence pour la FinTech et ses start-up innovantes, les investissements commencent à ralentir. La plupart des grands groupes poursuivent leurs efforts de rapprochement en nouant des partenariats via des structures spécialisées dans le soutien de l’innovation, mais les premiers signes d’essoufflement se font sentir.

Au-delà de l’emballement (notamment médiatique), une certaine méfiance s’est ainsi installée vis-à-vis du crowdfunding, un modèle qui s’est avéré fragile. A la suite des déboires connus par Lending Club, qui ont sonné comme un avertissement, les investisseurs ont fait preuve de davantage de prudence.

L’exemple de Finsquare montre que la prudence reste de mise. Et que le mouvement de concentration qui touche le marché devrait se poursuivre.