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  • Paiement
  • France

IBanFirst : 15 M€ et de l’initiation de paiement

LES FAITS

  • La FinTech IBanFirst vient de lever 15 M d’euros ; un tour de table mené par Serena, auquel ont aussi participé Breega Capital et Xavier Niel, investisseur de la première heure.
  • Son offre aux PME : une solution pour gérer les paiements internationaux qui permet d’ouvrir des comptes en devises, et d’accéder en temps réel aux cours de change pour économiser à chaque transaction.

  • Trois objectifs suite à cette levée de fonds : 

    • R&D : la FinTech vient de lancer une fonctionnalité d’agrégation de comptes. Elle veut y ajouter le placement de trésorerie et l’initiation de paiement, en cours de test, qui devrait être opérationnelle d’ici septembre 2019.
    • Recrutement : passer de 18 commerciaux à 50 en France
    • Développement international : en priorité Pays-Bas, Roumanie, Hongrie, République Tchèque ; puis l’Italie, l’Allemagne et l’Asie du Sud-Est.

ENJEUX

  • S’implanter à l’international en ciblant les corridors de paiement des entreprises : l’Europe de l’Est fait partie des priorités d’IBanFirst, comme tous les pays de l’Union Européenne qui n’utilisent pas l’euro, dans lesquels elle peut opérer grâce à son passeport. Son offre peut en effet y intéresser potentiellement toutes les entreprises qui ont besoin de payer leurs fournisseurs à l’étranger.
  • Autre opportunité de taille, le marché asiatique ; un bureau à Singapour permettrait en effet à IBanFirst de cibler un corridor essentiel pour toutes les entreprises asiatiques qui importent dans l’Union Européenne.
  • Tirer parti des opportunités offertes par la DSP2 : c’est l’objectif principal de la start-up qui s’est pour cela dotée de trois licences indispensables à ses ambitions (Etablissement de paiement, agrégateur et initiateur de paiement). L’initiation lui permettra de raccourcir ses processus de transfert de fonds, en supprimant l’étape, nécessaire aujourd’hui, qui oblige l’entreprise à virer de l’argent sur son compte IBanFirst avant de pouvoir effectuer le transfert à l’étranger. A terme, c’est IBanFirst qui initiera elle-même ce paiement depuis le compte bancaire de l’entreprise.

MISE EN PERSPECTIVE

  • Un positionnement spécifique : contrairement aux autres néo-banques, IBanFirst n’a pas vocation à accompagner ses clients dans une relation bancaire complète. Elle se concentre ouvertement sur la gestion des flux de trésorerie internationaux. A cet égard elle cible des entreprises effectuant entre 5 et 50 M€ de change par an.
  • Ce positionnement la place en concurrence frontale avec les banques traditionnelles, ce qui explique son choix de rester indépendante (la FinTech dit avoir été approchée plusieurs fois pour un rachat).