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Payfriendz : nouvel entrant sur le marché des transferts P2P

La start-up britannique Payfriendz propose un service mobile de paiement P2P associé à un système de messagerie instantanée. Cette initiative va devoir composer avec une concurrence bancaire forte : quelle valeur ajoutée pour un service étendu de messagerie ?

Payfriendz mise sur les interactions sociales pour rendre son service plus attractif aux yeux des utilisateurs. Les fonds transmis d’un compte Payfriendz vers un autre peuvent être crédités vers un compte bancaire ou stockés sur une carte prépayée virtuelle MasterCard, pour des achats ultérieurs en e-commerce.

Les utilisateurs importent leurs contacts Facebook et répertoire téléphonique pour ensuite leur transmettre des fonds. Payfriendz ne facture que les transferts impliquant les conversions de devises (1 %). Disponible en Europe, elle prend en charge les euros, livres sterlings et dollars.

Notre Analyse : Réseaux sociaux et paiements : une tendance qui se confirme

Payfriendz opte pour une approche mobile pour se démarquer sur un marché déjà investi par des acteurs de renom (réseaux de cartes, banques, sociétés de transferts de fonds et autres PayPal, etc.). Son service fait appel à une dimension sociale simplifiée au bénéfice de l’expérience utilisateur. Par ailleurs, elle fait valoir une tarification agressive, comptant sur une adoption de masse pour se rémunérer.

Cette annonce suit de près le lancement par Facebook d’un service de paiement (bouton « Buy ») et coïncide avec la mise en place par Twitter d’un service de paiement in-tweet (voir la brève dédiée ainsi que l’Observatoire de juillet 2014). Elle fait aussi écho au lancement d’un portefeuille mobile par WeChat. Ces d’initiatives soulignent l’intérêt de ces acteurs pour les paiements ; il s’agit pour eux d’ajouter de la valeur à leurs services en temps réel tout en dégageant des revenus complémentaires.

Reste à savoir si les utilisateurs accorderont leur confiance à ces nouveaux venus pour payer… La notion de confiance risque en effet de freiner leurs ambitions. A la différence des acteurs bancaires perçus comme légitimes sur ce secteur, les réseaux sociaux et services de messagerie ont encore du chemin à parcourir pour se défaire de l’image peu sécurisante qu’ils dégagent.