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  • Stratégie d'acteur
  • États-Unis

Uber (aussi) passe en mode abonnement

LES FAITS

  • Le géant américain du VTC Uber teste actuellement une nouvelle formule d’abonnement à ses services, auprès des utilisateurs américains des villes de San Francisco et Chicago.
  • Celle-ci prend la forme d’une application de mobilité agrégeant tous les services proposés par la marque Uber.
  • Services intégrés : 
    • Uber Eats
    • Uber Ride
    • Uber Jump (trottinettes, vélos et scooters)
  • Tarifs : 24,99 dollars par mois, pour accéder de manière illimitée à Uber Eats et Uber Jump et bénéficier d’une réduction sur toutes les courses Uber Ride.

 

ENJEUX

  • Agréger de multiples services : avec son service d’abonnement, Uber valorise ses différents services et espère en motiver les usages en capitalisant sur la force de sa marque. Un élément qui pourrait lui permettre de se démarquer de la très forte concurrence sur le marché de la micro-mobilité.
  • Déployer un programme de fidélité unifié : l’usage des services Uber permettra désormais à leurs utilisateurs de bénéficier de réductions sur les autres offres de la marque.

 

MISE EN PERSPECTIVE

  • Avec son nouveau service d’abonnement et son application unique, Uber propose une offre d’agrégation de services de mobilité proche de celle de Free2Move. Elle reste néanmoins limitée aux seuls services proposés par la marque Uber. Cette tendance gagne d’ailleurs petit à petit l’ensemble du marché de la mobilité.
  • Ce n’est pas le premier abonnement proposé par Uber aux usagers de ses services. Le VTC présentait ainsi « Ride pass » en octobre dernier dans plusieurs villes américaines. Le service proposait, pour 14,99 dollars par mois, de profiter de tarifs réduits sur les courses Uber Ride.
  • Uber joue gros dans la refonte de son modèle économique. Le géant du VTC ratait en effet son entrée en bourse en mai dernier et peine toujours à satisfaire ses actionnaires. Il vient d’ailleurs d’annoncer devoir supprimer un tiers de ses effectifs marketing, soit 400 emplois, pour réduire ses coûts. Le groupe n’a jamais été bénéficiaire depuis sa création en mai 2009.