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Mastercard et Ipsos font le bilan de l’exclusion bancaire

La fin des préjugés concernant les exclus bancaires en Europe ? Les résultats d’une étude de Mastercard réalisée par Ipsos rétablissent quelques vérités sur leur condition. Ils révèlent aussi la complexité inhérente à ces situations.

Réalisée aux mois de juin et juillet auprès de 631 exclus bancaires dans six pays d’Europe, l’étude se veut représentative des 93 millions d’Européens exclus du système bancaire ou sous-bancarisés (cinq à six millions en France selon le Secours Catholique).

La moyenne d’âge des exclus bancaires serait de 40 ans selon l’étude. 30 % d’entre eux ont un emploi et seulement 2 % d’entre eux sont immigrés. Finalement, 10 % des sondés ont révélé que leur situation d’exclusion bancaire découlait d’un choix.

L’argent liquide représente le moyen de paiement majoritaire des exclus bancaires dans leur vie quotidienne. Un tiers d’entre eux fait appel à ses proches pour régler ses factures par virement lorsque cela devient nécessaire (pour les loyers ou l’énergie notamment).

Notre analyse : Une situation typiquement européenne

Alors que l’exclusion bancaire est essentiellement une conséquence de la pauvreté et du manque d’infrastructures dans les pays en voie de développement, en Europe, elle peut aussi intégrer des questions de choix personnel et de méfiance vis-à-vis des organismes bancaires.

Un rejet des moyens de paiement

Dans les pays en voie de développement, les moyens de paiement alternatifs représentent une solution efficace d’inclusion financière. En Europe en revanche, le développement des moyens de paiement électroniques pourrait aggraver la situation.

En effet, selon une autre étude de la Fondation Européenne pour l’Inclusion Financière datant du mois de juin, l’argent liquide est favorisé par les exclus bancaires, par choix ou par nécessité, alors que son utilisation se restreint au profit des cartes ou des solutions de paiement par Internet ou par mobile. Les exclus bancaires les utilisent peu pour des raisons culturelles, de revenus ou encore de mobilité.