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Des cas de « cash trapping » en Grande Bretagne

  • A Londres les chiffres de la fraude DAB montrent une forte progression depuis le début du second semestre 2012. Les escrocs basent leurs méfaits sur des dispositifs de « cash trapping » empêchant la dispense des billets aux porteurs : montants récupérés ensuite aux DAB compromis. Selon Link et la DCPCU de Londres (Dedicated Cheque and Plastic Crime Unit), on comptait 150 cas dans l’ensemble du Royaume-Uni en mai et 2 500 cas à Londres uniquement au mois d’août.
  • Une fois les dispositifs installés, ils passent inaperçus aux yeux des porteurs qui, ne voyant pas leurs billets sortir, supposent un dysfonctionnement matériel. Une fois la machine mise hors-service, le/les criminel(s) n’ont qu’à forcer la trappe pour se saisir des fonds.
  • La DCPCU indique néanmoins que suite à une série d’arrestations, le nombre d’attaques commence à présent à diminuer.
Source : BBC
  • Selon la DCPCU, les techniques habituellement privilégiées par les fraudeurs (skimming ou card trapping) sont ici « revisitées » du fait de l’effectivité des mesures de prévention désormais mises en œuvre : les fonds eux-mêmes sont à présent ciblés.
  • Link rappelle que cette méthode, connue en Europe (avec des cas similaires en France, au Pays-Bas ou bien encore en Italie), était jusqu’alors peu répandue au Royaume-Uni (voir l’Observatoire d’août 2012). Le réseau signale également la moindre sophistication des outils de fraude requis.
  • Par ailleurs, moyennant ces systèmes, les fraudeurs peuvent agir seuls et n’ont pas à dépendre de réseaux organisés : allant à contre-courant de la tendance de professionnalisation antérieurement constatée en matière de fraude.
  • La DCPCU compte parmi ses enquêteurs des agents de Scotland Yard et de la police de Londres. Financée par l’industrie bancaire, son champ d’action inclut la fraude CNP, le crime organisé ou bien encore la fraude DAB.
  • Cette évolution ne doit cependant pas détourner l’attention des autorités et institutions bancaires des approches plus techniques toujours en pratique comme en témoigne la récente arrestation d’un fraudeur présumé membre d’une organisation criminelle au Royaume-Uni. En effet, la compromission de plusieurs DAB a récemment causé la fuite d’environ 9 000 numéros de carte et PIN associés.