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Le Parlement britannique s’oppose à Lloyds et RBS

  • Les Membres du Parlement britannique s’élèvent contre les mesures mises en œuvre l’an passé par RBS qui emboîtait le pas de Lloyds TSB en limitant l’accès de ses clients ne disposant que de comptes bancaires de base aux retraits déplacés.
  • L’argument des banques reposant sur les coûts impliqués par ces transactions est pointé du doigt par le Treasury Committee qui vient du publier un rapport dédié (Access to cash machines for basic bank account holders). Soucieux d’améliorer l’accès aux services bancaires pour le plus grand nombre, il y explique que les sommes ainsi économisées (environ 10 livres par compte pour RBS et 12 pour Lloyds) sont disproportionnées par rapport aux enjeux et à la gêne occasionnée.
  • Par ailleurs, cette politique, que le Comité juge « regrettable », contredit l’essence même de ces comptes initialement pensés pour améliorer la bancarisation.
  • Les Membres insistent donc pour que Lloyds TSB et RBS s’alignent sur les positions de Barclays, HSBC et Santander, engagés, pour leur part, à ne pas imposer ce type de restrictions.
Source : www.parliament.uk
  • Les « Basic bank Accounts », proposés aux clients ne remplissant pas les critères pour ouvrir un compte en banque « conventionnel », ne présentent que peu de services (pas de découvert autorisé, pas de chéquier, voire, dans certains cas, pas de carte de débit, par exemple). Ils permettent néanmoins aux souscripteurs de recevoir des fonds (salaires, pensions, etc.), de réaliser des paiements récurrents (factures, etc.) et de gérer leur budget.
  • En 2005, la Financial Inclusion Taskforce, entité indépendante, était créée pour soutenir les travaux du gouvernement en matière d’accès aux services financiers : cette dernière insiste sur le rôle des « Basic bank Accounts » en faveur de la bancarisation. Aujourd’hui le Treasury Committee s’inquiète de la tournure que pourraient prendre les évènements si ces limitations venaient à perdurer : dissuasives pour les clients potentiels, pour les autres banques et pour les réseaux indépendants de DAB.
  • Lloyds TSB optait pour ces mesures en 2006, suivie en 2011 par RBS (voir l’Observatoire d’août 2011). Vivement critiqués, les groupes s’attiraient alors les foudres des associations de protection des droits des consommateurs.