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Conformité : Visa milite pour EMV

  • Visa entend accélérer le rythme d’adoption de la norme EMV outre-Atlantique. Selon l’acteur, opter pour des cartes duales piste/puce pourrait en effet contribuer à la préparation des infrastructures nécessaires à l’essor du NFC. Cet engagement est également suivi par de grandes enseignes de la distribution (McDonald's, Nordstrom, etc.).
  • Trois initiatives sont annoncées :
    1. extension du Technology Innovation Program (TIP) aux commerçants américains dès le 1er octobre 2012 : à compter de cette date, ceux réalisant au minimum 75 % de transactions EMV – avec ou sans contact – n’auraient plus à se justifier chaque année (auprès de Visa) de leur conformité PCI-DSS ;
    2. développement des infrastructures de traitement pour l’acceptation des cartes à puce jusqu’au 1er avril 2013 ;
    3. Counterfeit Fraud Liability Shift : d’une manière générale, à compter de fin 2015, le coût de la fraude liée à l’utilisation de cartes contrefaites aux points de vente incombera aux banques acquéreuses (fin 2017 pour les transactions réalisées dans les stations services) et non plus aux émetteurs, ce qui devrait inciter les premiers à pousser l’installation de terminaux EMV.
  • Plusieurs analyses insistent sur une volonté forte de Visa de moins favoriser le déploiement de mesures de lutte contre la fraude que les technologies sans contact et le paiement mobile dans son ensemble (plus précisément Visa payWave).
  • Dans un même temps, ces analyses mentionnent aussi le cas du Royaume-Uni, où, du fait de l’implantation d’EMV, la fraude Card-Present a fortement régressé (75 à 80 %) alors que les cas de fraude Card-Not-Present se font plus nombreux.
  • Par ailleurs, les acteurs bancaires américains s’engagent tour à tour à proposer des cartes conformes EMV, y voyant une opportunité d’accroître la satisfaction client du fait de l’acceptation de ces dernières à l’international, notamment en Europe.
Voir les Observatoires de mai, juin et juillet 2011
  • EMVCo, rapporte en effet qu’environ 1,2 milliard de cartes EMV étaient en circulation au premier trimestre 2011, pour 18,7 millions de TPE compatibles (soit 40,1 % des cartes de paiement en circulation et 71 % des TPE installés).
  • Plusieurs analyses mentionnent aussi le coût de la fraude et le bénéfice de l’adoption d’EMV. Javelin Strategy & Research, comme Oracle, rappelle que les cartes à pistes, aisément contrefaites, ne sont pas étrangères à ces pertes. Aux Etats-Unis la fraude liée aux chèques et la fraude à la carte bancaire représentent près de 30 milliards de dollars : ceux en faveur de la fin du chèque et de l’adoption d’EMV maintiennent que ces mesures pourraient permettre une économie de 50 %.
  • Cette tendance ne se limite par ailleurs pas aux Etats-Unis et, dans un souci d’amélioration de la sécurité des paiements dans leur globalité, la Reserve Bank of India préconise aussi, entre autres mesures, une migration à l’échelle nationale vers EMV.