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Stratégie d’Ingenico

  • Président et Directeur général d'Ingenico depuis juillet 2007, Philippe Lazare a présenté sa stratégie d’ici à 2013 à l’occasion de résultats trimestriels en hausse de 30 %.
  • Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes ont progressé de plus de 8 % à données comparables, ce qui permettrait de viser un chiffre d'affaires annuel de 810 millions d'euros, à données comparables, et de plus de 865 millions en intégrant l'impact du change et des sociétés acquises. Ingenico se voit donc en bonne voie pour atteindre les objectifs de son plan stratégique, soit un chiffre d'affaires supérieur à 1 milliard d'euros d'ici à 2013.
  • La stratégie d’Ingenico s’appuie sur la poursuite de l’activité de fabrication de terminaux de paiement, avec un renouvellement de la gamme, et sur l’essor des services autour des transactions. Les ventes de TPE progressent d’environ 6 % par an, un peu moins en valeur, pour un secteur des transactions de paiement en croissance annuelle de l'ordre de 10 %.
  • Le chiffre d'affaires en Europe de l'Ouest représente près de la moitié de ses ventes. Il a crû de plus de 50 % au troisième trimestre 2010, notamment en France, en Espagne, en Italie, en Grande-Bretagne et en Allemagne ; des marché sur lesquels l’industriel a beaucoup investi : First Data Iberica en Espagne en juillet dernier (rebaptisé Ingenico Services Iberia) et Easycash en Allemagne en 2009.
  • Sur les marchés émergents, Ingenico tire parti du mouvement de dématérialisation du paiement lié à la traçabilité des transactions. Une réglementation encourageante bénéficie ainsi à Ingenico au Brésil, où il est numéro un. De même, en Chine, la filiale chinoise Landi, acquise en 2007, a doublé sa part de marché pour couvrir plus de 30 % d’un marché d’un million de TPE. En revanche, en Inde, les volumes restent limités par une population peu bancarisée. Aucun acteur ne s’y est encore imposé.
  • Aux Etats-Unis, où les ventes ont reculé au troisième trimestre, le marché ne redeviendra pas porteur avant 2011. De plus, la gamme Telium a été agréée avec retard par les autorités. Toutefois, le contexte pourrait devenir favorable si le lobbying de commerçants s’intensifie encore en faveur des normes de cartes à puce EMV. Le fabricant se dit peu menacé par l’accord de cession de Gemalto à Verifone.
  • S’estimant apte à bien intégrer de nouvelles sociétés, Ingenico envisage de poursuivre cette stratégie d’acquisition, de façon plus ciblée du fait du resserrement du crédit, avec une priorité sans doute asiatique en 2011. Leur but sera d'accéder à des niches de marché dans les pays intéressants. La société disposait à mi-année de 514 millions d'euros de capitaux propres, pour une dette nette d'environ 144 millions.
  • Cette interview a été réalisée avant l’annonce de la cession d’Hypercom à Verifone (voir plus haut).
  • Elle illustre la stratégie audacieuse du Français, par opposition à son rival Verifone. Depuis fin 2008, Ingenico a décidé en effet de combiner à sa croissance externe une montée en gamme de son offre, à travers des services enrichis autour de l’acceptation. A l’échelle mondiale, elle couvre l’acquisition technique complète, la gestion des encaissements et des offres de services au point de vente (fidélité, rechargement de cartes prépayées, etc.) destinées à valoriser l’enseigne.
  • A en croire les chiffres cités dans l’interview, plus de la moitié du chiffre d’affaires 2010 proviendrait déjà d’autres activités que la seule vente de terminaux.