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Yomoni veut accélérer grâce à l’épargne salariale

Le robo-advisor Yomoni vient de fêter ses trois ans. Il annonce le lancement d’une nouvelle offre d’épargne salariale digitale, destinée aux TPE et PME. L’acteur compte se démarquer par la simplicité et l’absence de frais et travaille ainsi à son objectif 2020 : collecter un milliard d’euros d’encours sous gestion.

Après Yomoni Kid (enfants) et Yomoni Society (entrepreneurs), le robo-advisor se lance dans l’épargne salariale, à la faveur du contexte offert par la loi Pacte, qui a pour objectif d’encourager son développement dans les PME.

La souscription et la gestion en ligne proposés par Yomoni visent à simplifier au maximum la procédure, pour le salarié comme pour l’entreprise. A l’offre traditionnelle d’épargne salariale, Yomoni ajoute la gestion pilotée sur le PEI, ainsi que des outils permettant d’évaluer le profil de risque de chaque salarié.

Côté tarifs, Yomoni affiche un forfait tout compris par salarié et renonce aux frais d’entrée. En-dessous de 10 salariés, une entreprise paiera 30 euros par salarié, 20 euros au-delà.

Notre analyse - Nouvelle diversification pour percer enfin sur le marché

Yomoni a beaucoup grandi depuis son lancement. En particulier, sa croissance s’est accélérée en 2018, avec 100 millions d’euros d’actifs sous gestion pour 10 000 clients, contre 50 millions d’euros début 2018 et 35 millions d’euros en 2017.

Une taille qui reste cependant modeste, en lien avec un marché français particulièrement difficile à pénétrer. Cette lente percée des robo-advisors s’explique en partie par la culture française de l’épargne, qui voit perdurer le livret A au rang de placement préféré des Français, malgré une rémunération en baisse constante. Un choix dicté par la sécurité et la disponibilité des fonds. En ce qui concerne l’épargne salariale, la situation n’est pas meilleure puisque, malgré les incitations fiscales, seuls 16 % des salariés des entreprises de moins de 50 salariés sont concernés.

C’est dans ce contexte que la start-up veut accélérer pour capter les 350 millions d’euros d’encours sous gestion qui assureraient sa rentabilité. Pour ce faire, elle mise sur une proposition simple et attractive en réponse à la complexité et aux frais considérés comme excessifs des offres existantes.

Yomoni a également peu investi dans la communication et son coût d’acquisition reste faible, dans la mesure où 35 % de ses nouveaux clients arrivent par le bouche à oreille. Aujourd’hui, Suravenir (filiale d’Arkéa qui assure les contrats vendus par Yomoni) affirme que la start-up est devenue son plus gros apporteur d’affaires en ligne.