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Transports : l’agglomération de Nevers se lance à son tour dans l’open-payment

LES FAITS 

  • Le paiement au valideur se répand progressivement en France. La dernière ville à en bénéficier est l’agglomération de Nevers. 

  • Partenaires : Keolis, Nevers Agglomération, Actoll (concepteur de la solution billettique), CIC (pour la tokenisation et le traitement des flux), Visa et Mastercard.  

  • Depuis le 11 mai dernier, les usagers des lignes de bus Taneo peuvent utiliser leur carte bancaire comme titre de transport.  
    • L’achat du trajet est validé en présentant la carte sans contact devant le valideur. 
    • La carte toujours, tient lieu de titre en cas de contrôle. 
    • Le titre coûte 1,25 € et est valable pendant une heure en représentant la carte à chaque trajet. 
    • L’usager peut télécharger des justificatifs et vérifier l’historique de ses transactions sur un site dédié. 
  • Pour qui ? les touristes et les utilisateurs occasionnels des transports en commun. A Dijon, ce sont majoritairement des habitants de la ville qui l’utilisent. 

ENJEUX 

  • Réduire la fraude et les coûts de fonctionnement  : les agglomérations qui l’ont mis en œuvre estiment que l’open-payment permet une réduction de la fraude de 8 à 10 %. Elle permet aussi de réduire les coûts de fonctionnement (pas d’impression ni de distribution physique de billets, moins d'automates à gérer). Enfin, elle permet d’éviter la vente de titres à bord, qui est interdite depuis le déconfinement pour respecter les exigences de distanciation sociale. 

  • Simplifier les parcours des usagers  : le principal avantage de cette solution de billettique est qu’elle permet de simplifier à l’extrême le parcours client et d'éviter toutes les files d'attente, de même que la manipulation d’automates qui peut s’avérer risquée en période de pandémie. C’est d’ailleurs ce dernier point qui a poussé Nevers Agglomération à accélérer la sortie du projet, pour qu’il soit opérationnel au premier jour du déconfinement, alors qu’il ne devait intervenir que dans l’été en même temps que le nouveau système de billettique de Keolis. 

  • Un enjeu de pédagogie. Si Dijon a été la première ville française à adopter l’open-payment en 2018, la solution s’est peu à peu répandue dans quelques villes françaises (Lyon, Chartres, Aix-en-Provence et bientôt Toulouse). Reste que son adoption est lente, d’abord parce qu’il s’agit d’un montage partenarial complexe et qui nécessite des investissements. Mais aussi, parce qu’elle nécessite de convaincre les utilisateurs de changer leurs habitudes et d’accepter de sortir leur carte dans un moyen de transport. 

MISE EN PERSPECTIVE 

  • Le plus grand succès de l’open-payment est celui de Londres, lancé en 2014. Le réseau TfL a enregistré un milliard de trajets en sans contact l’an dernier. Depuis, Chicago, Vancouver, Rio, Madrid, New York ou encore Singapour ont mis en place une solution similaire.    

  • L’expérience de Dijon s’est aussi avérée être un succès : 80 000 utilisateurs en moins d'un an, pour 765 000 trajets, ce qui correspond parfaitement aux objectifs que l’agglomération s’était fixés.