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Tesla Motors s’entoure de hackers… pour plus de sécurité

Le constructeur américain de véhicules électriques multiplie les rapprochements avec les hackers. Cette stratégie a pour but de crédibiliser sa position en matière de sécurité des systèmes d’information de ses voitures, un sujet des plus sensibles autour du véhicule connecté.

Tesla a commencé par débaucher la hackeuse Kristin Paget, qui travaillait chez Apple. Cette ouverture s’est concrétisée par l’appel aux hackers de faire part des failles qu’ils découvrent, contre compensation financière, et l’instauration d’un Hall of Fame de ces derniers.

En juillet dernier, la marque lançait en Chine, à l’occasion d’une conférence sur la sécurité, un concours dont le but était simplement de pirater la Tesla Model S. C’est un étudiant qui a su contourner les outils sécuritaires de la voiture et ainsi remporté un chèque de 10 000 dollars.

C’est finalement à la dernière édition du DefCon (meeting annuel de la sécurité informatique) que Tesla a fait sensation, en annonçant le recrutement de 20 à 30 hackers dans son équipe dédiée à la sécurité.

Notre Analyse : Une réponse coup de poing aux craintes liées au piratage

L’inquiétude concernant la sécurité des véhicules connectés est grandissante. En prenant le problème en amont et en sollicitant les pirates eux-mêmes, Tesla se veut rassurant envers les consommateurs et les détracteurs. Car nombreux sont les groupes d’experts qui, ces dernières années ont réussi à s’introduire dans les systèmes informatiques de ce type de voitures.

Un acteur qui calque sa stratégie sur celle d’une start-up

Tesla Motors a, depuis sa création en 2003 et son implantation dans la Silicon Valley, l’ambition d’incarner l’automobile 2.0. La stratégie du groupe se veut différenciante, plus comme une entreprise de nouvelles technologies qu’un constructeur automobile. Pour cela, Tesla adopte la transparence (brevets rendus publics) et le crowdsourcing.

La question va aussi se poser sur le marché des objets connectés pour les nouveaux entrants (comme les banques), car ce sont autant de portes d’entrée pour les hackers malveillants.