
Après l’avoir accueillie dans son incubateur FinTech, Truffle Capital, actionnaire majoritaire de la jeune pousse, lui renouvelle sa confiance avec un nouvel investissement de 2,5 millions d’euros. Smile & Pay espère séduire les petits commerçants et accélérer le développement commercial de sa solution d’encaissement mobile.
Lancée en 2014, la start-up, qui avait déjà convaincu Truffle Capital de miser un million d’euros sur son avenir, annonce un nouveau tour de table. Smile & Pay propose une solution d’encaissement par carte bancaire sur mobile destinée aux auto-entrepreneurs, professions libérales et artisans.
Une grande partie des fonds vise à accélérer le développement commercial en actionnant trois leviers. Le premier concerne l’amélioration de l’offre «Maxi Smile», son terminal autonome capable d’imprimer des tickets de caisse grâce à son imprimante intégrée. La start-up compte ensuite développer son offre en proposant le paiement sans contact sur ses terminaux. Enfin, Smile & Pay devrait développer de nouveaux produits, prévus pour le deuxième trimestre 2018.
La FinTech ambitionne de convaincre, par le biais de son modèle « sans engagement ni frais fixe », les petites entreprises françaises potentiellement clientes et qui sont estimées à un million par la jeune entreprise.
Mise en perspective : Encaissement sur mobile : un marché en pleine émergence
A cause du coût et de la charge administrative que nécessite l’acquisition d’un terminal de paiement, les petits commerçants et microentreprises y renoncent souvent. C’est là que Smile & Pay intervient en proposant aux entrepreneurs français des terminaux de paiement électronique « légers ». L’accès au service est rapide et le prix accessible.
Mais aujourd’hui, Smile & Pay n’est plus le seul acteur à proposer ce type d’encaissement dans l’Hexagone. Outre les banques, de nombreux acteurs étrangers se disputent ce marché. A l’image de la start-up suédoise iZettle, arrivée en France en 2015 et qui s’est récemment rapprochée de Qonto pour s’étendre sur le marché des PME. Ou encore, la start-up britannique, SumUp, présente depuis 2012 dans l’Hexagone.
La jeune pousse estime pouvoir faire la différence face aux banques, grâce à son positionnement sur un seul pays et un seul produit. Smile & Pay se distingue également de ses pairs par son taux de commission. La start-up propose, en effet, un taux forfaire mais dégressif allant de 2 % à 1,2 %.