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Retour d’expérience : résultats en demi-teinte pour EKO by CA

LES FAITS

  • Un peu plus d’un an après le lancement de son offre de m-banking low cost EKO, Crédit Agricole est revenu sur les résultats de son activité.
  • EKO espérait compter 100 000 souscripteurs en une année selon les premiers objectifs fixés par la banque au moment de son lancement officiel en décembre 2017.
  • D’après ses résultats du quatrième trimestre 2018, Crédit Agricole annonce finalement n’avoir pas pu atteindre ses objectifs et compter 80 000 comptes EKO ouverts depuis le lancement de l’offre.
  • Ce chiffre est atteint malgré l’engagement de toutes les caisses régionales du groupe dans la commercialisation d’EKO.

 

PROFIL DES CLIENTS

  • 70 % de nouvelles entrées en relation pour le groupe
  • 37 % d’entrées en relation via Internet
  • 8 % des ouvertures de comptes CA
  • 15 000 clients EKO se sont finalement tournés vers le compte courant classique de la banque
  • 50 % de la clientèle EKO a souscrit une offre complémentaire (épargne ou assurance) auprès du Crédit Agricole

 

ENJEUX

  • Attirer de nouveaux clients : EKO devait servir de levier de prospection pour le groupe Crédit Agricole, qui assumait dès le lancement le risque de cannibalisation inhérent au lancement de cette offre digitale. Pari réussi avec 70 % de clients issus de nouvelles entrées en relation pour le groupe.
  • Ils représentent en outre un apport de chiffre d’affaires et de synergies pour le groupe, qui équipe près de la moitié de ces clients avec des produits complémentaires de Crédit Agricole.
  • S’imposer en tant que néo-banque : Crédit Agricole voyait en EKO un moyen de s’imposer en tant que référence sur le marché si concurrentiel des néo-banques. Avec 80 000 clients seulement, cet objectif n’a finalement pas été atteint par la banque. Mais l’enjeu reste néanmoins de séduire davantage de jeunes avec une offre de base simple et peu coûteuse.
  • Ces résultats inférieurs aux attentes ne démotivent pas le Crédit Agricole qui envisage toujours de dépasser le seuil des 500 000 clients pour EKO à ses 5 ans.

 

MISE EN PERSPECTIVE

  • Le lancement tardif d’EKO par Crédit Agricole sur le marché comparé à la concurrence répondait en partie au souhait de la banque d’éviter un effet cannibalisant découlant du lancement d’une offre alternative vis-à-vis de ses services historiques. Pari réussi puisque cet effet n’a finalement que peu été constaté, la majorité des clients EKO étant des prospects pour Crédit Agricole.