Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Stratégie d'acteur
  • Suède

Nouvelle levée de fonds pour Tink suite à une année de forte croissance

LES FAITS

  •  La start-up de l’open-banking d’origine suédoise, Tink, a présenté des résultats plus que prometteurs en cette fin d'année. Au programme ? Une belle évolution de sa captation clients et une levée de fonds d'ampleur.
  • Tink a annoncé la clôture d'une extension de sa dernière levée de fonds pour un montant de 85 millions d'euros. Cette extension fait suite à un investissement de 90 millions d'euros enregistré en janvier. Cela porte le total investi en 2020 à 175 millions d'euros. Tink est désormais valorisée près de 685 millions d'euros.
  • Ce nouveau tour de table a été réalisé auprès d'investisseurs déjà connus par la start-up, menés par Eurazeo Growth et Dawn Capital en tête.
  • Tink compte par ailleurs des clients de renom tels que PayPal, NatWest, ABN AMRO, BNP Paribas, Nordea et SEB, dont certains sont également des investisseurs stratégiques.

ENJEUX

  • Etendre encore ses connexions en Europe : Tink annonce que ces fonds vont lui permettre de consolider sa position dominante sur le marché européen, alors que la start-up se connecte déjà à plus de 3 400 banques et compte ainsi plus de 250 millions de clients bancaires à travers l'Europe. 8 000 développeurs utilisent ses API. La start-up envisage de couvrir 10 nouveaux marchés en 2021.
  • Encourager la croissance de ses API d'initiation de paiement. D'après Tink, c'est en 2020 qu'elle a vu réellement décoller l'usage de ses API sur la partie paiement, en particulier au Royaume-Uni. La start-up s'attend à ce que cette croissance s'accélère en 2021, avec un nombre croissant de collaborations entre banques et FinTech.
  • Des acteurs de plus en plus convoités. Le marché des agrégateurs de comptes s'est nettement concentré depuis quelques mois. Tink est notamment vu comme une cible potentielle pour des acteurs américains comme Plaid par exemple. Mais les difficultés que rencontre actuellement Visa, dans sa tentative de rachat, bloquée pour le moment par les autorités de la concurrence, illustrent le poids croissant de ces acteurs. Le fait de détenir l'un de ces acteurs, en capacité de maîtriser les standards de communication des données bancaires, est devenu un actif stratégique ; d'où la préoccupation des autorités de la concurrence.

MISE EN PERSPECTIVE

  • Aujourd'hui, Tink traite près d'un million de transactions de paiement chaque mois sur les cinq marchés où elle est présente, ce qui représente un chiffre d'affaires annuel de 30 millions d'euros.
  • La start-up a récemment signé un partenariat avec Lydia. Elle a aussi réalisé trois acquisitions en 2020 avec InstantorEurobits Technologies et OpenWrks.
  • Tink opère actuellement ses services en Suède, au Royaume-Uni, en France, en Espagne, en Allemagne, en Italie, au Portugal, au Danemark, en Finlande, en Norvège, en Belgique, en Autriche et aux Pays-Bas.