Nordea/Spiff : association en faveur de l’épargne collaborative

La filiale dédiée à l’assurance vie du groupe bancaire Nordea, Nordea Liv, vient d’officialiser sa toute nouvelle collaboration avec une start-up innovante baptisée Spiff. Cette dernière a développé une application dédiée à l’épargne « conviviale » que le groupe bancaire souhaiterait faire évoluer et intégrer.

« Faire basculer le marché de l’épargne ». C’est en ces termes que le groupe bancaire Nordea, via sa filiale Nordea Liv, a souhaité présenter son nouveau partenariat avec Spiff, une start-up locale. Leur objectif commun est ainsi de développer une application dédiée à l’épargne à plusieurs.

Le concept de cette application, actuellement en version bêta, est basé sur une épargne intelligente et sociale. Les utilisateurs du service sont invités à définir des objectifs (vacances, achat immobilier ou encore préparation à la retraite) pour mettre de l’argent de côté.

Spiff ajoute à cette application une dimension sociale puisque les « cagnottes » peuvent être mutualisées, favorisant une épargne commune entre les membres d’une même famille ou bien encore un groupe d’amis. L’application doit être finalement lancée l’été prochain.

Analyse : Une touche de convivialité en plus

Nordea Liv présente son association avec Spiff comme un moyen pour le groupe bancaire de définir une approche plus innovante de l’épargne, en simplifiant le processus. « Simple, amusante, social, facile » sont d’ailleurs autant d’adjectifs utilisés par les deux partenaires pour décrire ce qui est aujourd’hui leur offre commune.

L’objectif est ici de défendre un nouveau modèle d’épargne. Des valeurs collaboratives ont toutefois déjà été mises en avant pour tenter de motiver les efforts de prévoyance (pour les enfants notamment, à l’image de Capital Koala ou encore la Caisse d’Epargne).

Rendre l’épargne toujours naturelle

De manière générale, tout l’enjeu est de rendre les démarches d’épargne aussi naturelles que possible. HSBC rendait même cette action automatique fin 2016. La banque s’appuyait pour cela, encore une fois, sur une start-up pour innover.