Malakoff Médéric mise sur l’e-santé

Le groupe mutualiste Malakoff Médéric prend un virage vers l’avenir en pariant désormais sur l’e-santé pour renouveler ses services. Il fait pour cela le choix de l’association avec des start-up pour innover et valoriser son repositionnement auprès des assurés.

Malakoff Médéric cherche à mieux répondre aux besoins de ses assurés. Sa solution ? Se repositionner sur le marché de l’e-santé en intégrant les services développés par des start-up innovantes de la HealthTech.

Les trois start-up sélectionnées pour faire évoluer les services de Malakoff Médéric sont Libhéros (prise de rendez-vous pour les soins à domicile),  Medoucine (spécialiste des médecines douces) et Deuxième Avis (qui, comme son nom l’indique, facilite l’obtention d’un deuxièmes avis auprès d’un spécialiste en cas de maladie grave).

En complément, Malakoff Médéric proposera aussi un service de téléconsultation 24h/24. Pour cela, le groupe s’appuie sur l’une de ses filiales spécialisée, Bien-être Assistance.

Mise en perspective : Un virage entrepris avec des acteurs technologiques 

La transformation numérique touche aussi le secteur de la santé, et donc, par extension, de l’assurance. Pour réussir à prendre ce virage stratégique inéluctable, les groupes historiques ont dû trouver des partenaires parmi les spécialistes technologiques. Les exemples ne manquent pas, à l’image de Generali et Nokia, AXA et HD4, Pasteur mutualité et Stimul ou encore ViaSanté.  Dernièrement, l’engagement de Bpifrance et de la Sécurité Sociale en France a concrétisé et institutionnalisé l’e-santé dans l’Hexagone. 

En tant que groupe mutualiste, Malakoff Médéric prend aujourd’hui le même chemin en s’inspirant du modèle des incubateurs, au sein desquelles plusieurs start-up peuvent grandir, tester leurs offres sur le terrain, et au final aider à renouveler une stratégie globale. Rappelons que Malakoff Médéric avait aussi inauguré un nouveau véhicule d’investissement dédié à l’innovation (MM innov’) lors du CES 2018. Dans le cas présent, le soutien n’est pas financier, mais les partenariats de la mutuelle visent à intégrer les services des start-up pour les proposer à ses assurés (particuliers et salariés des entreprises clientes).