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L’indonésienne FinAccel mise sur la carte de crédit numérique

La start-up indonésienne FinAccel a annoncé une levée de fonds de 30 millions de dollars, menée par le fonds australien Square Peg Capital. L’objectif est de pouvoir financer le développement à l’international de sa carte de crédit numérique et de sa plateforme de paiement Kredivo, pour en faire le moyen de paiement préféré des Millennials en Asie du Sud-Est.

Lancée il y a deux ans, Kredivo est une solution de crédit instantanée permettant de régler ses achats en ligne chez des enseignes partenaires. Elle propose trois options : l’achat immédiat, le paiement différé sous 30 jours (sans fais), ou en 3, 6 ou 12 mois (au taux mensuel de 2,95 %).

Pour être éligible, l’emprunteur doit gagner au minimum 3 000 000 Rp par mois (178 euros). C’est le numéro de téléphone de l’utilisateur qui est utilisé pour créer une « empreinte » digitale et ainsi calculer un score de crédit. FinAccel approuve la demande en temps réel. Désormais, FinAccel souhaite lancer sa carte de crédit numérique dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est.

Kredivo est un service très prisé dans le pays puisqu’il a déjà conquis près de deux millions d’utilisateurs. Ces derniers se montrent également très fidèles : 80 % des transactions mensuelles sont effectuées par des clients réguliers de ses enseignes partenaires. Côté e-commerçants, 200 sites utilisent la solution Kredivo, parmi lesquels le top ten des plus gros e-marchands indonésiens (Tokopedia, Shopee ou Lazada).

Mise en perspective : L’Asie, un marché à fort potentiel pour le crédit

FinAccel est une très jeune société financière qui s’appuie sur une analyse des données numériques des utilisateurs pour automatiser l’accès au crédit dans toute l’Asie du Sud-Est. Son produit phare Kredivo permet, d’une part, aux clients de bénéficier d’une solution de paiement flexible, rapide et transparente ; et d’autre part, les commerçants voient leur chiffre d’affaires augmenter tout en réduisant les abandons de panier (pouvant s’élever jusqu’à 80 %).

Cette levée de fonds contribue à stimuler l’économie, dans un pays où l’accès aux services financiers est limité. A travers cette initiative, FinAccel vise tout particulièrement les Millennials, adeptes du mobile et déjà bancarisés. En outre, la start-up s’inscrit dans la lignée des acteurs proposant eux-mêmes le concept du « Buy Now, Pay Later », tels que l’indien EarlySalary ou encore l’australien Afterpay. La FinTech ne se voit pas en concurrente des banques, mais plutôt en partenaire ; en effet, elle n’exclue pas d’étoffer sa gamme de produits en partenariat avec des établissements bancaires, notamment pour proposer des prêts personnels.