Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Réglementation
  • Australie

Les pouvoirs publics australiens opposés au NFC par défaut

Parlement et police demandent aux banques de plus activer par défaut sur les cartes le paiement sans contact.

En Australie, les émetteurs pourraient être contraint à laisser les porteurs libres d’activer le paiement NFC* (opt-in). Les forces de l’ordre signalent en effet une forte hausse des fraudes de paiement en mode sans contact sur les cartes volées. Une commission mixte parlementaire déplore le manque de concertation avec les pouvoirs publics sur la décision d’activer par défaut cette fonction. Elle recommande donc un mécanisme d’adhésion volontaire par les porteurs.

Il est important de noter qu’en Australie, les transactions sans authentification sont possibles jusqu’à un plafond NFC de 100 dollars australiens, soit plus de 62 euros. En outre, la garantie absolue octroyée au porteur réduit leur incitation à la vigilance. Selon la police, elle stimulerait les fraudeurs, encouragés par le fait que les porteurs ne réagiraient pas rapidement à la dépossession de leur carte. Dans la seule ville de Victoria se produiraient une centaine de paiements NFC frauduleux par semaine.

Notre Analyse : Un consommateur de plus en plus individualiste

Même avec protection contractuelle du porteur, un déploiement généralisé par défaut, voire « en big bang », n’arrive plus à se justifier au nom de l’effet d’entraînement. Aux effets collatéraux (ici : la délinquance) s’ajoute la tendance croissante à la personnalisation des produits et services par les clients. Une alternative pour les émetteurs pourrait être, sinon de réduire (un peu) le plafond, de multiplier les appels aléatoires au serveur d’autorisation.

Dans un tout autre domaine, aux Etats-Unis, le juge du Minnesota en charge de la fuite de données des supermarchés Target a validé la plainte collective de cinq émetteurs. Cette étape va démarrer l’instruction. Ayant refusé l’indemnisation organisée par MasterCard en mai, les plaignants réclament à Target trente millions de dollars (US) pour les coûts subis en 2013, incluant la réémission de 25 000 cartes. Il sera intéressant de voir comment se décompose cette somme.