Le P2P lending français se diversifie avec Unilend

Une start-up vient de lancer son activité de prêts en peer-to-peer destiné au financement des entreprises. Un nouvel exemple français prometteur sur un marché encore en cours de structuration.

Unilend accueille sur sa plate-forme les projets des entreprises à la recherche de financements. Après avoir analysé leur faisabilité, la start-up présente ces projets aux internautes souhaitant prêter de l’argent.

Les prêteurs choisissent le projet qu’ils souhaitent financer puis définissent le montant et le taux auquel ils souhaitent voir leur prêt rémunéré.

Une fois que la somme fixée par l’entreprise emprunteuse est atteinte, cette dernière peut choisir parmi les différentes promesses de financement qui lui auront été faites. Unilend lui transfère alors les fonds collectés et se charge chaque mois de reverser leurs intérêts aux prêteurs.

Notre analyse : Des débuts prometteurs

Quinze jours après avoir lancé son activité en ligne, Unilend présente ses premiers résultats. La plate-forme expose quatre projets qui auraient déjà rassemblé 250 prêteurs pour un montant total de 150 000 euros de propositions de financement. Unilend prélève 3 % des montants empruntés et 1 % des intérêts.

Un nouveau  démarrage pour le peer-to-peer lending en France ?

Si le financement collaboratif a largement décollé aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni (avec les exemples emblématiques de Lending Club ou Zopa), les plates-formes françaises n’ont pas connu le même succès jusqu’à présent. FriendsClear a ainsi dû cesser son activité au mois de juin.

Reste que ce type de financements se démocratise. Le marché du crédit, toujours en berne, laisse en effet la place à de nouveaux acteurs adoptant un modèle plus collaboratif.