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La carte biométrique testée chez Société Générale

Demain, il n’y aura peut-être plus besoin de code PIN pour sécuriser les transactions sans contact supérieures à 30 euros pour les clients de Société Générale. La banque a en effet annoncé qu’elle testait en interne une nouvelle génération de cartes de paiement. Dotée d’un lecteur d’empreinte digitale, elle a vocation à faciliter l’usage de la carte en sans contact, plus qu’à sécuriser.

La nouvelle carte sans contact permet de payer en s’authentifiant via son empreinte digitale, sans avoir à entrer de code et sans limitation de montant. Société Générale devient ainsi la première banque française à tester la technologie d’Idemia, baptisée F.Code.

Concrètement, au moment du paiement, le détenteur de la carte devra poser son doigt sur le lecteur d’empreinte placé sur la carte. L’identité est par la suite validée grâce à l’algorithme d’Idemia qui confirme la correspondance de l’empreinte digitale du propriétaire avec le modèle stocké sur la carte au préalable.

L’enregistrement de l’empreinte doit se faire dès réception de la carte ; deux modalités sont testées, en agence via une tablette ou par le biais d’une application mobile. Dans les deux cas, la banque rouge et noire assure qu’aucun élément lié à l’empreinte n’est transmis au commerçant ou à la banque, conformément aux recommandations de la CNIL. Le lancement officiel pourrait se faire dès le début de l’année 2019 mais le prix de ce nouveau moyen de paiement n’a pas été communiqué.  

Mise en persepctive : Innover pour redonner de la valeur aux cartes

Société Générale occupe le terrain de la communication et veut réitérer le succès de la carte de paiement à cryptogramme dynamique. Elle était la première à commercialiser en France cette carte, également signée Idemia. Les cartes Motion Code ont été écoulées à plus de 400 000 exemplaires (soit 10 à 15 % du parc de cartes en circulation) depuis novembre ; et ce, malgré son surcoût de 12 euros annuels. Le groupe se targue également d’avoir réduit la fraude à zéro sur les paiements utilisant cette technologie. Dans le cas présent, pourtant, l’argument de vente ne repose pas sur la sécurité, mais plutôt sur la simplicité qu’apporte la carte biométrique en sans contact, en affranchissant le consommateur de la nécessité de saisir un code au-delà de 30 euros.

La banque française entend désormais surfer sur la croissance exponentielle des paiements sans contact. Entre 2012 et 2017, le nombre de transactions a été multiplié par 1 000, passant de 1,2 M à 1,2 Mds d’opérations. De plus, un sondage de TNS Kantar pour CB montre que 52 % des Français préféreraient utiliser leur empreinte digitale plutôt que leur code secret. Difficile cependant de prévoir s’ils seront prêts à assumer le coût supplémentaire de cette carte pour cette seule facilité. D’autant qu’elle est déjà proposée par les wallet comme Lydia, Apple Pay ou Samsung Pay.