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La Banque Postale et Ebury aident les PME à s'internationaliser

LES FAITS

  • En partenariat avec Ebury, La Banque Postale va désormais pouvoir accompagner les PME françaises dans leur internationalisation, grâce à la solution clé en main de la FinTech.
  • Un partenariat qui vient soutenir l'ambition de diversification de la banque et sa volonté de cibler davantage les entreprises.
  • La FinTech britannique, spécialisée dans les paiements transfrontaliers, va en effet proposer sa solution, via une connexion API aux clients de La Banque Postale.
  • Cible : les PME réalisant des opérations commerciales à l'international, qui importent ou exportent leurs biens et services.
  • Fonctionnalités proposées depuis une plate-forme digitale :
    • ouverture d'un compte en devises,
    • opérations de change dans 140 devises,
    • virements internationaux. 

ENJEUX

  • Accompagner les entreprises à l'export et débloquer le potentiel du commerce international. En France, 30 % des PME réalisent en moyenne près de 20 % de leur chiffre d'affaires à l'export. Et 53 % des TPE et PME estiment que l'international réserve de nombreuses opportunités de marché, selon les chiffres publiés dans le 3ème Observatoire des Pros d'April.
  • Une solution pour limiter les surcoûts liés aux paiements transfrontaliers : Ebury s'est positionné sur le marché des transferts de fonds entre différents pays qui peuvent générer des coûts supplémentaires. La start-up s'est en particulier spécialisée sur deux créneaux : celui des PME qui visent des zones géographiques avec des devises peu utilisées dans les échanges internationaux ; et celui des pays où les volumes d'échange sont au contraire très conséquents (notamment la Chine), où le paiement en devise locale présente un avantage financier.
  • Renforcer son engagement auprès des entreprises :  cet objectif est inscrit dans le plan stratégique 2030 de La Banque Postale. Elle prévoit d'atteindre une part de marché de 5 % sur le segment des entreprises en multipliant par deux le nombre de ses clients. En 2019, la banque a d'ailleurs enrichi sa gamme avec un compte low cost pour cibler cette fois les auto-entrepreneurs.
  • Prendre le virage de l'Open-banking : cet objectif-là est aussi inscrit dans son plan stratégique, avec la volonté de multiplier les collaborations avec des FinTech, grâce à des connexions API, pour enrichir ses propres offres et mieux adresser certains segments de clientèle qui participent à la diversification de son activité. C'est typiquement le cas des PME actives à l'international qui bénéficieront désormais d'une offre bancaire plus complète et plus agile. Rappelons que La Banque Postale a déjà entamé ce virage sur le crédit à la consommation, en lançant sa propre activité de Credit-as-a-Service.

MISE EN PERSPECTIVE

  • La Banque Postale applique une stratégie assez similaire pour sa filiale Ma French Bank, qui vient d'annoncer un partenariat avec l'AssurTech Lovys, tout en faisant également appel à la collaboration de La Banque Postale Assurances IARD pour enrichir ses offres d'assurance.

 

CHIFFRES-CLES Ebury

  • 2009 : création à Londres
  • 2015 : implantation à Paris
  • + de 1 000 collaborateurs
  • 50 000 entreprises clientes, dont 70 % sont des PME dont le CA est compris entre 1 et 20 M€
  • 19 pays
  • 23 Mds € de transactions à l'international gérées chaque année
  • 2019 : rachat de 50,1 % du capital par Santander, pour 400 M€