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Kodak met la Blockchain au service des photographes

Le Kodak moment, qui avait conduit à la faillite de l’entreprise en 2013, pourrait bien prendre un nouveau sens. L’entreprise vient d’annoncer le lancement de sa propre crypto-monnaie dans le cadre d’une ICO. Loin d’être seulement un instrument financier pour se renflouer, Kodak envisage cette monnaie et la blockchain qui la sous-tend, comme des outils dédiés à la protection des œuvres des photographes.

Lors du CES, Kodak a annoncé son intention de réaliser une levée de fonds en crypto-monnaie (ICO). Les détenteurs de crypto-fonds (bitcoins, éthers ou autres) sont invités à les placer sur la plate-forme de Kodak, pour recevoir en échange des KODAKcoins, une fois la levée de fonds terminée.

Cette ICO vise à financer le lancement de la plate-forme KODAKOne. Cette dernière met en œuvre la technologie blockchain pour sécuriser les œuvres des photographes. Le KODAKcoin sera la monnaie d’échange en vigueur.

Le projet a été conçu par Kodak en partenariat avec WENN Digital. Son annonce a fait bondir le cours de l’action de 40 % en quelques heures. Aujourd’hui, le cours en est à + 300 %. La levée de fonds, ouverte aux investisseurs américains, canadiens et britanniques, sera ouverte à compter du 31 janvier.

Mise en perspective : La Blockchain, technologie miracle de la transformation digitale ?

Le foisonnement d’initiatives dédiées à la Blockchain (ICO et crypto-monnaies comprises) se poursuit. A tel point que cette technologie apparaît désormais comme un outil miracle pour toutes les sociétés souhaitant rejoindre la révolution annoncée dans son sillage.

Kodak en est l’archétype. Cependant, au-delà de cet aspect irrationnel, la Blockchain apporte aussi une réponse à une partie des problématiques que Kodak souhaitait résoudre en s’attaquant aux droits d’auteur. La plate-forme KODAKOne va ainsi apporter une certaine transparence et permettre de tracer et réguler les transactions qui s’y opèreront.

Tout récemment, et dans un autre registre, Moneygram s’apprête à tester l’utilisation de la monnaie virtuelle Ripple dans ses transactions de transferts d’argent.