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Innovations de la semaine : Carrefour Pay / Anyfin / Zego / RCI Bank

Chaque jour, ADN'ews analyse les dernières innovations du secteur bancaire et de l'assurance. Voici un coup de projecteur sur les annonces qu'il ne fallait pas manquer cette semaine et qui dessinent les grandes tendances du secteur.

Paiement mobile : Carrefour Pay arrive en France

  • Carrefour : Dans le cadre de son plan de transformation, baptisé « Carrefour 2022 », le distributeur place le mobile au cœur de sa stratégie en lançant son propre service de paiement mobile. Il permettra aux utilisateurs de smartphone sous Android de régler leurs achats dans tous les points de vente de l’enseigne depuis leur téléphone.

Malgré des collaborations (comme l’a illustré le consortium à l’origine de Lyf Pay), La grande distribution continue de concurrencer les banques avec des offres financières toujours plus larges. Après avoir développé des banques captives pour favoriser la vente de leurs produits, les enseignes ne renoncent pas à mettre la main sur le paiement mobile, un marché qui ne cesse de croître. Après Casino et Auchan, c’est maintenant le tour de Carrefour. A la différence des solutions déployées par ses concurrents, qui s’appuient sur Lyf Pay, Carrefour a développé sa propre solution de paiement, reposant sur la technologie NFC (au lieu du QR code pour Lyf Pay), Carrefour. Le géant de la distribution espère mieux connaître ses clients grâce au développement du paiement mobile, relié à son programme de fidélisation.

OCR et IA pour renégocier un prêt rapidement

  • Anyfin : la FinTech suédoise, spécialisée dans le refinancement et le rachat de crédit, vient d’annoncer une levée de fonds de 4,8 millions d’euros. Un tour de table mené par Accel et Northzone, mais aussi avec la participation de Global Founders Capital, la branche VC de Rocket Internet. Objectif : aider les emprunteurs à renégocier leur crédit en s’appuyant sur les technologies de la reconnaissance optique et de l’Intelligence Artificielle, via une simple photo du contrat existant.

Les consommateurs des pays nordiques et d’Europe continentale paieraient trop d’intérêts sur leurs crédits. Tel est le constat relevé par la jeune start-up suédoise qui estime que la technologie peut permettre de remédier à cette situation. Avec sa promesse de réduction des coûts du crédit (elle estime qu’un nouveau client peut réduire de moitié le coût de son crédit), elle espère changer la donne et se targue d’apporter plus de transparence et d’équité par rapport aux offres actuelles. La FinTech  table pour cela sur un parcours client fluide, simple et complétement automatisé où le traitement des données repose principalement sur l’intelligence artificielle. C’est ce dernier point qui lui permet de raccourcir le processus d’octroi et donc de baisser le coût du crédit.

Zego, une assurance à la demande qui suit les livreurs

  • Zego : L’AssurTech britannique, créée en 2016, vient d’annoncer un partenariat avec la plate-forme de livraison d’Amazon. Ses assurances à la demande couvrent les livreurs indépendants des plates-formes comme Deliveroo, UberEATS, et maintenant Amazon Flex. Avec une levée de fonds totale de près de 10 millions de dollars, elle vise déjà l’ensemble de l’économie à la demande.

Nombreuses sont les start-up de l’AssurTech qui se sont lancées sur le créneau de l’économie à la demande : qu’il s’agisse de couvrir les travailleurs en freelance, comme Dinghy, ou les logements partagés sur Airbnb, comme Slice, la flexibilité est de mise dans l’assurance. Cependant, Zego va plus loin que ses concurrents en matière d’intégration, puisqu’elle suit littéralement ses assurés sans nécessiter qu’ils activent et désactivent leur contrat.

La start-up envisage désormais de répliquer ce modèle dans les autres secteurs de l’économie à la demande : assurance des chauffeurs Uber par exemple, mais aussi assurances santé pour les travailleurs précaires.

Comment RCI Bank utilise l’Intelligence Artificielle

  • RCI Bank & Services s’est lancée dans un grand chantier d’agrégation de données qui repose sur des algorithmes d’apprentissage automatique. Scoring, analyse de verbatims, traitement des e-mails entrants, consolidation des données clients : autant de domaines dans lesquels la filiale financement et mobilité du groupe Renault passe à la vitesse supérieure grâce au « Machine Learning ».

L’utilisation du Big Data et la mise en place de nouvelles techniques de scoring, basées sur le Machine Learning, ont le vent en poupe auprès des acteurs du crédit. Les progrès de  ces technologies ont suscité le lancement de nombreuses initiatives, pariant sur l’instantanéité, l’automatisation ou l’intelligence conversationnelle. Pour sa part, RCI Bank and Services utilise l’IA afin d’optimiser ses processus mais aussi d’améliorer sa communication à des moments-clés avec ses clients et prospects. Côté crédit, le groupe souhaite aller au-delà du scoring classique pour mieux prévoir les probabilités de défaut. L’objectif étant de mettre en œuvre des modèles dont la performance ne chute jamais.