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IA : L’enjeu de la collaboration juridique, business et scientifique

Le rapport Villani et les multiples travaux liés à l’intelligence artificielle (IA) dans les secteurs de la finance, la santé, l’éducation ou encore les services en témoignent : cette innovation, riche en expectatives, semble être l’un des atouts d’une société de demain axée sur l’instantanéité, la mobilité et le sur-mesure. Certaines prérogatives sont néanmoins à ce jour importantes pour assurer la cohabitation entre IA et éthique dans un contexte où l’équilibre entre humain et nouvelles technologies semble plus que jamais capital.

Comment faire coïncider éthique et nouvelles technologies ? Cette lancinante interrogation a été posée lors de différents séminaires professionnels réunissant directions juridiques – Assises de la Compliance, juin 2018 –, experts de la banque et des services financiers – Fintech Community, juin 2018 - ou encore professionnels de la communication – Les Chemins de l’Innovation, juin 2018. Et pour cause, si les innovations – et en particulier l’intelligence artificielle – sont riches en promesses pour l’évolution de la société au sens large et de nombreux secteurs d’activité en particulier, les modalités de mise en application de ce concept scientifique restent à définir. Parmi les interrogations qui doivent être posées à date figurent la place et le rôle des différentes parties prenantes du marché sur la définition des contours sociaux, sociétaux et juridiques de l’IA.

Ethique et co-construction

Point essentiel : les modalités d’intégration de l’IA au sein des entreprises, et les conséquences qui en découlent pour différents services notamment transversaux à l’image des RH ou encore de la communication. N’oublions pas également l’enjeu que représente cette innovation dans le secteur des services financiers, où les potentialités semblent nombreuses – sophistication du KYC, conseiller augmenté, optimisation du back office, amélioration du scoring des risques, etc. - ; mais où restent encore à analyser les convergences entre la force de cette innovation et les textes réglementaires en cours – RGPD, LAB-LAT. Tant d’éléments qui renforcent l’idée selon laquelle la mise en marché de cette innovation sera le fruit d’un travail collectif et d’une co-construction entre différents secteurs d’activité et toutes les parties prenantes de ces marchés, assurant une prise en compte de tous les paramètres. N’oublions pas également les efforts qui seront à fournir dans la pédagogie et la communication à l’égard du client final, au centre de tous les messages et au carrefour de tous les secteurs d’activité.

Auteur : Andréa Toucinho, consultante moyens de paiement et services financiers, ADN’co