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FinTech : Brex réussit une levée de fonds de 100 M$

LES FAITS

  • La FinTech californienne, qui propose une carte de crédit professionnelle à destination des PME et start-up, vient de réaliser une levée de fonds de 100 millions de dollars, augmentant sa valorisation à 2,6 milliards de dollars.
  • Le tour de table a été mené par Kleiner Perkins avec la participation d’Y Combinator Continuity, Ribbit Capital, DST Global, Geenoaks Capital et IVP.
  • Objectif : simplifier la gestion des dépenses des entreprises et leur accès au crédit.
  • Originalité : une nouvelle méthode d’évaluation du risque.  
  • Comment ça marche ?
  • Brex s’appuie sur le montant levé par les start-up, la réputation des fondateurs et des investisseurs pour décider de l’attribution d’une carte.  
  • Elle exige un solde minimum de 100 000 dollars sur les comptes.
  • Le plafond du crédit évolue en fonction du cash-flow des entreprises.
  • Parmi les avantages offerts avec sa carte :

          --> des crédits de 5 000 dollars chez Amazon Web Services,

          --> des réductions pour les logiciels de Salesforce,

          --> la location de bureaux chez WeWork.

  • Brex entend utiliser les nouveaux fonds pour développer de manière plus agressive sa plate-forme en déployant davantage de fonctionnalités et d’offres de récompense.
  • Le financement permettra également à la jeune pousse de pénétrer de nouveaux marchés. Elle vient d’ailleurs d’annoncer sa nouvelle verticale : les sciences de la vie, via un partenariat avec une association californienne (CLSA) qui regroupe des entreprises du secteur.

ENJEUX

  • Elargir le portefeuille client. Brex ne veut plus se limiter aux marché des start-up mais ambitionne de convaincre les clients plus matures des grandes banques. Pour ce faire, elle entend créer des offres spécifiques en fonction de chaque verticale.  
  • Répondre à un point de friction majeur. Il est généralement difficile pour les start-up d’obtenir une carte de crédit pour ses dépenses et celles de ses employés. La FinTech dit vouloir contourner les problèmes des systèmes bancaires traditionnels, qui scorent essentiellement sur le bilan comptable de l’entreprise ou l’historique du fondateur.
  • Transférer dans le BtoB les principes qui prévalent en BtoC. Pour les univers d’avantages, la start-up a amené des récompenses déjà pratiquées pour les porteurs de cartes de crédit particuliers. Elle permet par exemple à ses clients commerçants de bénéficier d’une période sans intérêt de 60 jours, pour s’adapter aux moments où ils ne rentrent pas de chiffre d’affaires (inventaire notamment).  
  • Un marché en voie de saturation. Brex fait partie des nombreuses FinTech qui s’attaquent au marché des cartes de crédit à destination des start-up. Le nouveau financement devrait lui permettre de faire face aux nouveaux entrants mais surtout aux acteurs bancaires traditionnels.

MISE EN PERSPECTIVE

  • Il y a neuf mois, Brex annonçait un financement de 125 millions de dollars, cela lui avait permis d’atteindre le statut de licorne en seulement 16 mois d’existence, avec une valorisation qui était alors de 1,1 milliard de dollars.  
  • De nombreuses banques américaines comme JPMorgan Chase, American Express ou Wells Fargo proposent des cartes de crédit professionnelles à destination des PME et des start-up. Brex doit aussi faire face à la concurrence d’entreprises telles que Square. Cette dernière a annoncé il y a quelques mois le lancement d’une carte bancaire pour les PME baptisée Square Card.