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Finance du commerce international : le consortium Blockchain prend forme

Alors que la création de la plate-forme commerciale Digital Trade Chain date de janvier 2017, l’initiative n’avait jusqu’ici pas fait grand bruit. Les sept banques qui en sont à l’origine relancent pourtant leur projet, porté aujourd’hui par trois  belles annonces.

Deutsche Bank, HSBC, KBC, Natixis, Rabobank, Société Générale et UniCredit, en association avec IBM, accueillent aujourd’hui un nouveau partenaire pour soutenir leurs efforts de partage de l’information sur leur plate-forme dédiée au commerce international. Il s’agit de Banco Santander.

La seconde annonce de Digital Trade Chain concerne le changement de nom de la plate-forme, au profit de l’appellation we.Trade. Un nom qui met plus en valeur l’objectif principal du consortium : permettre aux acheteurs, vendeurs, banques et transporteurs d’organiser leurs échanges commerciaux dans le monde.

we.Trade devrait être opérationnelle d’ici le second trimestre 2018, après des tests ouverts aux clients des banques partenaires dès février prochain. Afin de gérer et distribuer la nouvelle plate-forme, les partenaires du consortium ont aussi fait le choix de créer une Joint Venture qui devrait voir le jour en Irlande d’ici la fin de l’année.

Mise en perspective : Enfin un consortium réussi ?

La Blockchain s’affirme comme la technologie de disruption par excellence, capable de remettre en cause le rôle des prestataires de confiance et l’organisation de tous les échanges mondiaux ; la finance du commerce international n’échappe pas à la règle.

Mais ce potentiel de bouleversement ne fait pas oublier toutes les promesses portées par cette technologie. Les banques ont fait le choix de se positionner rapidement et de conjuguer leurs forces, afin de travailler à des modèles alliant la technologie à leur expertise. C’est le cas ici pour we.Trade qui intervient dans un contexte complexe pour simplifier et sécuriser des transactions domestiques comme internationales.

We.Trade concrétise un peu ses ambitions et parvient, un an après son lancement, à convaincre un nouveau partenaire : un message positif alors que les précédents consortiums ont souvent fait face à la difficulté de s’accorder sur des projets à forts enjeux concurrentiels.