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  • Stratégie d'acteur
  • États-Unis

Données de recensement : digitaliser pour mieux informer ?

Le bureau américain du recensement, Census Bureau, propose désormais aux américains une application mobile. Baptisée Dwellr, elle propose un service basé sur l’analyse des données de la population. Une valeur ajoutée pour les activités de recensement et un exemple à tirer en termes de pédagogie.

L’application Dwellr est téléchargeable gratuitement sur les plates-formes iTunes et Google Play. L’objectif est de présenter à ses utilisateurs la ville des Etats-Unis qui pourraient le mieux correspondre à leur façon de vivre.

L’utilisateur entre ses préférences concernant ses moyens de transport, son style de vie, son désir de vivre en grande ville ou en pleine nature ou ses habitudes de consommation par exemple. L’application lui présente alors une liste de 25 villes qui pourraient correspondre à ses attentes.

Les données utilisées sont déclaratives mais s’appuient aussi sur la géolocalisation (afin de livrer à l’utilisateur des statistiques sur sa ville), sur les données de recensement du bureau et sur l’ensemble des informations concernant l’éducation, les transports ou encore les services publics.

Notre Analyse : Big Data, la pédagogie clé de l’acceptation

Le nouveau service proposé par le bureau de recensement des Etats-Unis est alimenté par l’ensemble des données socio-comportementales recueillies par l’organisation. La particularité de l’offre repose sur le fait qu’aujourd’hui, la population peut accéder à ces données grâce à une application mobile.

Au-delà du service présenté ici comme ludique et pratique, la démarche du Census Bureau table surtout sur un objectif communicationnel et pédagogique. Le but est de dédiaboliser l’usage des données et de démontrer à la population que leurs informations peuvent aussi être utilisées dans leur intérêt.

Une démarche difficile dans le secteur bancaire

Le sujet reste particulièrement sensible et l’exemple du retour en arrière d’ING sur ce thème en est une parfaite illustration. Ciblée par de nombreuses plaintes émises par les clients eux-mêmes, la banque a finalement choisi d’abandonner son projet concernant l’utilisation des données de ses clients à des fins publicitaires.