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Carrefour Banque se recentre sur le paiement et le crédit

LES FAITS

  • Visant des objectifs élevés, le distributeur français Carrefour croyait en son positionnement sur le marché des néo-banques. Pourtant, face à l’insuccès de son offre C-zam, le distributeur semble se concentrer désormais sur le paiement et le crédit, notamment via son offre de paiement fractionné.
  • Carrefour lançait C-zam en mars 2017 avec l’ambition de porter une offre bancaire low lost, accessible et ouverte au plus grand nombre. Le distributeur tablait alors sur son réseau de magasins pour vendre ses comptes en rayon.
  • Après un démarrage prometteur, porté par le vent de la nouveauté, C-zam marquait pourtant rapidement le pas et les résultats d’octobre dernier se sont avérés décevants au point que les rumeurs se sont multipliées concernant une possible vente de la filiale.
  • Autre évolution marquante, Carrefour Banque a cessé la commercialisation de son contrat d’assurance-vie Carrefour Horizons. Autant d’éléments qui semblent indiquer que Carrefour pourraient recentrer ses services financiers sur les segments plus rémunérateurs du paiement et du crédit.

CHIFFRES-CLES

  • 150 000 coffrets C-Zam vendus mais tous n’ont pas été activés
  • 2 millions de porteurs de cartes Pass MasterCard

ENJEUX

  • Réduire la voilure sur les services financiers ? La crise C-zam s’accompagne d’une ambition plus générale de Carrefour Banque de recentrer son activité financière sur les segments plus rémunérateurs du paiement et du crédit.
  • Via sa carte Pass, en effet, Carrefour Banque est un acteur important du marché du paiement fractionné qui connaît une forte croissance depuis plusieurs années maintenant.

 

MISE EN PERSPECTIVE

  • L’intégration des nouvelles technologies a largement participé à l’effacement des barrières concurrentielles entre les acteurs aux cœurs de métier divers. Des géants du Web aux distributeurs, en passant par les commerçants, les opérateurs de téléphonie mobile ou encore les constructeurs automobiles, tous proposent des offres alternatives, avec plus ou moins de succès.