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Brink's veut réduire le coût de la gestion des espèces

Brink's, spécialiste du transport de fonds, tire parti de son agrément d’Établissement de Paiement pour s’attaquer à la question du coût de traitement des espèces. Suite à une réorganisation stratégique et à ce changement de statut, elle lance une nouvelle offre, « Momentum », et fait le point sur de premiers tests probants.

Leader sur son marché avec environ 45 % de parts, Brink's se lance dans le recyclage interbancaire des espèces. Par son statut d’EP, elle est habilitée à prendre la responsabilité de gestion du cash remis par ses clients.

Cette réorientation stratégique l’a ainsi amenée à développer « Momentum ». Ce service vise à limiter ses convois vers la Banque de France pour traitement et compensation. De ce fait, il permet d’optimiser l'approvisionnement de ses clients et de réduire le temps pendant lequel les fonds sont immobilisés.

Des tests ont été menés durant six mois à Rennes et Saint-Lô. Cinq banques y ont pris part : la Caisse d'Epargne Bretagne Pays de la Loire, Banque Populaire de l'Ouest, Crédit Mutuel Anjou Maine, Crédit Mutuel Arkéa et Société Générale. Jugés concluants, ils  doivent à présent être étendus à l’ensemble de la Bretagne et des Pays de la Loire. BNP Paribas s’est également montrée intéressée.

Notre analyse - Brink’s revoit sa stratégie face à la réduction inéluctable des espèces

Brink's s'est vue dans l'obligation de faire évoluer sa position sur la chaîne de valeur. Ce repositionnement explique sa volonté d’obtenir l’agrément d’EP, nécessaire au transfert de responsabilités au cœur de son nouveau service.

Selon elle, près d’1 milliard d'euros en liquide serait immobilisé pour transport chaque soir : une somme qui pourrait être divisée par cinq grâce à « Momentum ». En outre, BNP Paribas, par exemple, compte sur une réduction d’environ 10 % de son budget de gestion du cash.

Ces tests coïncident avec une volonté de la part des autorités de limiter le recours aux espèces, à la faveur de la dématérialisation. Toutefois, l’attachement des Français aux espèces continue de peser dans la balance : selon un sondage Ifop pour Brink’s (avril 2015), 91 % des personnes interrogées préfèrent l'argent liquide et 86 % se déclarent attachés à ce mode de paiement.