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  • Kenya

BOA et Safaricom soutiennent les micro-investisseurs

Bank of Africa (BOA) et l’opérateur Safaricom viennent d’annoncer leur partenariat dans le cadre du lancement d’un service mobile visant à soutenir les groupes d’épargne locaux. Safaricom poursuit son incursion dans l’épargne et le crédit.

M-Chama permet à des groupes d’épargnants et d’emprunteurs locaux de collecter leurs investissements et d’accorder des micro-crédits à leurs membres depuis une plate-forme mobile.

Les membres de ces groupes peuvent déposer de l’argent sur leur compte commun depuis leur mobile et effectuer des demandes de prêts auprès des autres membres. Chaque demande devra être approuvée par l’ensemble des membres pour être validée.

Au-delà de la gestion des transactions sur la plate-forme, les membres des groupes pourront aussi utiliser leur mobile pour consulter le solde disponible de leur compte commun.

Notre analyse : Un modèle pertinent pour le micro-crédit

Les Chama sont des groupes d’épargnants et d’emprunteurs créés de manière informelle dans les pays de l’Afrique de l’Est et au Kenya en particulier, sur le modèle des tontines.  Safaricom et BOA présentent une offre spécifiquement dédiée à ces besoins, mais démontrent aussi la pertinence de l’usage du mobile dans l’amélioration de ce type d’organisations. Dans le même objectif, Orange a lancé en 2012 un service similaire en partenariat avec Equity Bank et CARE International.

Ce nouvel exemple s’avère particulièrement pertinent dans la stratégie de Safaricom qui n’a cessé d’enrichir son offre bancaire. Après le succès de M-PESA (18 millions d’utilisateurs) Safaricom a développé un service de paiement et d’encaissement mobile dédié aux professionnels, Lipa na M-PESA.

Bien que M-Chama s’adresse à des organisations typiquement kenyanes, Safaricom et BOA présentent un modèle concret d’usage du mobile comme support de modernisation du micro-crédit.