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Assurance : le robot commence à remplacer l’homme

Le système d’Intelligence Artificielle Watson d’IBM fait à nouveau parler de lui dans le secteur de l’assurance. Jusqu’ici, c’était ses performances technologiques qui attiraient les projecteurs ; aujourd’hui, ce sont ses conséquences sociales qui interpellent, suite à l’annonce de licenciement d’un assureur ayant intégré l’IA.

La compagnie d’assurance japonaise Fukoku Mutual Life Insurance a officialisé, fin 2016, son intention de se séparer de 30 % de ses effectifs, rattachés au département gérant les remboursements des frais de santé.

Watson est en effet désormais chargé de déterminer automatiquement la somme à rembourser, selon le passif des assurés. Une intervention humaine reste nécessaire pour autoriser la transaction. L’objectif du groupe est de remplacer 34 personnes dès la fin du mois de mars prochain par le système informatique cognitif d’IBM.

IBM Watson est déjà en charge de certaines tâches auprès des 131 salariés du département concerné. La compagnie d’assurance estime, par cette initiative, pouvoir améliorer sa productivité de 30 %.

Analyse : Les grandes promesses face à la réalité

Cette annonce confirme les inquiétudes sociales soulevées par l’amélioration des performances de l’Intelligence Artificielle.

Cette initiative est une grande nouvelle d’un point de vue purement technologique. Elle démontre que, loin d’être futuriste, l'implémentation de l'IA et la concrétisation de ses applications est finalement d’actualité. Elle implique cependant que la machine risque bel et bien de remplacer l’homme.

Si les conséquences sociales de cette avancée ont déjà été anticipées (au Crédit Mutuel ou à la Skandinaviska Enskilda Banken (SEB) par exemple), elles semblent désormais inéluctables au regard de cette initiative japonaise. Les grandes banques et assureurs cherchant à intégrer cette technologie se voulaient pourtant, jusqu’ici, rassurants vis-à-vis de leurs équipes.