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AmEx analyse le comportement de ses clients pour les aider à épargner

American Express collabore actuellement à un programme de recherche basé sur l’analyse des habitudes de consommation et d'épargne des clients de Serve. Toujours en phase pilote, le futur outil doit aider les consommateurs à épargner et présente ainsi un nouvel usage des Big Data. 

Le projet d’American Express n’a pas encore de nom. Il repose en revanche sur l’analyse des transactions d’une plateforme existante, Serve. L’objectif prioritaire est d’apporter des recommandations aux consommateurs, favorisant l’épargne et d’aider le CFPB dans sa lutte contre le surendettement.

Ce programme de recherche s’appuiera sur l’analyse des dépenses quotidiennes des consommateurs et de leurs pratiques d’épargne : les fonctionnalités SetAside et Reserve, proposées par Serve et Bluebird et destinées à mettre de l’argent de côté, seront notamment surveillées.

La mise en œuvre de nouveaux outils de PFM fait partie des priorités du programme, suivie par l’identification des déclencheurs d’épargne. Le choix de Serve et Bluebird n’est pas anodin, ces plates-formes ciblant les Américains sous-bancarisés et financièrement fragiles.

Notre Analyse : Et maintenant, le Big Data pour encourager l’épargne

L’initiative d’American Express représente une application concrète de l’utilisation des données transactionnelles. Elle s’intègre dans le lancement d’un programme de recherche dédié à l’analyse des données. Ces dernières viendront alimenter anonymement la base de données du CFPB, pour mieux comprendre les comportements d’épargne et prévenir le surendettement.

Toujours plus de données pour toujours plus de services ?

American Express opère aux Etats-Unis, un pays plus ouvert au traitement des données financières des consommateurs. En France, la question reste en suspens, notamment marquée pare les barrières d’association de défense des consommateurs.

Mais les Français eux même demeurent inquiets. Dans le cadre d’une étude sur les objets connectés, l’Observatoire de l’innovation de l’Argus de l’Assurance a mis en exergue la crainte des utilisateurs. Ils ne sont que 5 % à être favorables à la transmission de leurs données personnelles.