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Le cash back induit une augmentation des dépenses du consommateur - Etats-Unis

Le cash back, cet outil de fidélisation qui permet d’accorder des récompenses liées à l’achat sous forme de reversement d’argent, a une conséquence directe sur les dépenses du consommateur. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par les économistes de la Réserve Fédérale de Chicago. Ces derniers ont étudié les dépenses réalisées par carte de crédit (majoritaires aux Etats-Unis) chez les personnes ayant reçu une offre de cash back via un programme de fidélisation. Le constat est le suivant : un cash back d’environ 25 dollars mensuels a pour conséquence une augmentation des dépenses d’environ 68 dollars par mois (l’encours sur les cartes de crédit augmentant de 115 dollars). Par ailleurs, selon cette l’étude, 11 % des porteurs qui n’avaient pas utilisé leur carte dans les trois mois précédent la mise en place du programme de cash back, ont effectué des dépenses au moins égales à 50 dollars dans le mois qui a suivi la création de ce dernier.
En France, de nombreux acteurs s’interrogent sur l’efficacité des programmes de fidélité, dont on connaît les coûts, mais dont on mesure mal la rentabilité. Si le cash-back est utilisé dans le secteur de la grande distribution comme outil de fidélisation, la plupart des acteurs bancaires préfèrent utiliser le cadeau comme mode de récompense pour leurs clients. Cette étude, réalisée par les économistes de la Reserve Fédérale de Chicago sur les dépenses de 12 000 porteurs de cartes de crédit de plusieurs établissements financiers aux Etats-Unis, apporte une réponse claire sur l’efficacité des programmes de cash-back.
En France, quelques établissements bancaires proposent cet outil de fidélisation. Futureo (avec MasterCard, Aqoba et Generali) a lancé récemment une nouvelle carte bancaire qui affecte 1% des achats réalisés avec elle à l’alimentation d’un contrat d’assurance-vie (alerte du 16/11/2010).Un programme d’autant plus efficace que le coût de la récompense est ici porté par les commerçants et non par l’émetteur de la carte.