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Santander investit dans les start-up pour passer au numérique

InnoVentures, le fonds de Santander dédié aux investissements de la banque dans l’innovation, vient de débloquer cinq millions de dollars destinés à deux start-up. Santander envisage ainsi d’accélérer sa transformation numérique et illustre une grande tendance actuelle.

Le premier investissement d’InnoVentures concerne MyCheck, start-up israélienne fondée en 2011 et spécialisée dans le paiement et le partage des additions entre amis.

Cyanogen, start-up californienne, est le second pari de la banque. Son expertise repose sur le développement d’applications et la construction d’un système d’exploitation ouvert au travail collaboratif.

Au travers de ces investissements, Santander envisage d’intégrer de nouvelles techniques de distribution, de nouvelles applications et des services numériques au cœur de ses actuelles propositions. L’objectif est à la fois de moderniser son offre et de sécuriser ses systèmes.

Notre analyse : L’acquisition des petits par les géants

Santander suit le modèle établi à l’origine par les géants du Web, habitués des rachats de start-up. Pour la banque, cette stratégie est ici présentée comme un moyen simple et efficace d’intégrer de nouvelles technologies et de nouveaux services innovants.

Les FinTech illustrent par ailleurs ce type de rapprochements entre les organismes bancaires historiques et les petites start-up porteuses d’innovation.

Une démarche à double tranchant

Reste que ces nouveaux concurrents génèrent une inquiétude sur le marché pour des grands groupes qui ne savent pas toujours quelle stratégie adopter pour y faire face : partenariat ? Investissement ? Rachat et intégration de certains modèles disruptifs qui impliquent parfois de très importants bouleversements organisationnels ? Toutes les stratégies cohabitent, alors que l’intérêt pour ces FinTech n’est pas près de ralentir.