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Retour d’expérience : panne de séduction pour l’e-constat

L’e-constat connait un coup de frein inattendu. En dépit d’un démarrage prometteur, il peine à s’imposer comme solution alternative auprès des conducteurs, représentant moins d’1 % des constats.

Lancé en 2014, l’e-constat fête aujourd’hui ses trois ans. Cette année, la Fédération Française de l’Assurance (FFA), qui en est à l’origine, revient sur les chiffres de son déploiement, annonçant avoir dépassé les 600 000 téléchargements pour l’application mobile dédiée.

Ce chiffre représente une augmentation des téléchargements de 36 % en un an. 38 000 e-constats ont été réalisés cette année, soit 58 % de plus que l’année passée.

Reste que malgré un démarrage prometteur, l’e-constat peine à s’imposer. Si la FFA comptabilisait ainsi 300 000 téléchargements la première année, ce chiffre n’était que de 140 000 l’année suivante. Plus globalement, l’e-constat ne permet aujourd’hui de réaliser que 0,76 % des constats à l’amiable réalisés chaque année en France (sur près de 5 millions au total).

Mise en persepctive : Des limites de la transformation numérique

Sur le marché automobile, la dématérialisation du processus de création de carte grise par exemple ou encore le développement du véhicule autonome représentent autant de variantes de la transformation numérique qui n’épargne plus aucun secteur. Dans certains cas cependant, les utilisateurs restent rétifs à l’usage de solutions digitales, notamment quand le facteur humain entre en jeu. C’est le cas du constat, où l’utilisateur mis en situation de stress, n’a pas toujours le réflexe d’utiliser son smartphone. La confiance des Français est encore à forger et représente un frein à la diffusion de ces technologies, tout comme les bugs éventuels.

En outre, un manque de communication peut aussi être mis en cause pour expliquer cette diffusion très lente de l’e-constat. Si la déclaration de sinistres progresse régulièrement dans le secteur de l’assurance, en ce qui concerne le constat, les assureurs vont devoir trouver des stratégies complémentaires pour pousser sa version digitale auprès des conducteurs.