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Retour d’expérience : Lydia poursuit sa croissance

Lydia, le service de paiement mobile français, vient d’annoncer un partenariat avec Apple Pay. Cet enrichissement correspond bien à la stratégie historique de la start-up et donne l’occasion de revenir sur ses résultats et son profil atypique, reposant sur une implantation exceptionnelle auprès des étudiants.

Après la France, le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Espagne et le Portugal, Lydia envisage désormais de proposer ses services plus largement encore en Europe. La start-up compte aujourd’hui sur Apple Pay pour voir son portefeuille clients encore augmenter. Elle compte 700 000 clients particuliers contre 300 000 début 2017 et atteint le million en comptant les professionnels. Elle envisage d’atteindre les 2 millions de clients d’ici fin 2018.

Cette croissance exponentielle se poursuit au rythme de 2 000 nouvelles inscriptions par jour. Elle s’appuie notamment sur les étudiants qui représentent près de 70 % de ses clients, âgés de 18 à 30 ans. Les services de Lydia sont très présents sur les campus universitaires qui accueillent chaque année 800 000 nouveaux étudiants et autant de nouveaux clients potentiels pour Lydia.

La mise en application de la DSP2 représente par ailleurs une opportunité majeure identifiée par Lydia. La start-up envisage en effet de développer de nouvelles fonctionnalités autour de ce qu’elle appelle son « méta-compte » et des préoccupations de sécurisation des paiements, en phase avec la nouvelle règlementation.

Mise en perspective : Un parcours inspiré

Lancée en juillet 2013, Lydia parvenait à conquérir 10 000 utilisateurs en cinq mois avec sa solution de paiement mobile. En 2015, la start-up ouvrait ses activités à la création de cagnotte en ligne. Lydia signait par la suite un partenariat avec Tupperware pour s’installer sur le marché de la vente à domicile, avant de s’adresser aux professionnels. Autant d’instruments de diversification qui ont trouvé leur aboutissement dans les partenariats passés avec les campus français et européens ; ils ont permis à la start-up d’entrer dans le classement mondial des FinTech prometteuses, établi par KPMG.

Autres nouveautés en 2017 : le lancement d’une carte de paiement physique connectée à son service de paiement mobile et un partenariat avec Cdiscount.

Un positionnement pragmatique

Forte de ce positionnement atypique sur le marché, Lydia compte creuser son sillon. Dans un entretien accordé à cBanque, Cyril Chiche précise que sa start-up n’envisage pas de devenir une néo-banque, mais bien de rester un service complémentaire visant à simplifier le paiement.