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Retour d’expérience : la signature électronique cartonne chez Yomoni

Lors d’une conférence consacrée à la signature électronique, le directeur de la FinTech française Yomoni, responsable de la gestion de portefeuille, a fait part de son témoignage sur l’adoption de la signature électronique par le robo-advisor. La satisfaction des clients renvoie à l’un des facteurs-clés de succès de la FinTech.

Grâce à l’adoption de la signature électronique, Yomoni permet à ses clients une ouverture de compte en 15 minutes, depuis la définition du projet jusqu’à la signature du contrat. Le client peut signer l’ensemble des documents en une seule fois via un code envoyé par SMS.

 

Yomoni annonce un taux de réussite de 84 % à l’étape de la signature électronique et une moyenne de 7 documents signés par souscription. Ce qui signifie que le taux de déperdition de client est deux fois plus faible que celui de la signature classique et l’envoie de documents par courrier.

 

Cette technologie a permis à la jeune Fintech  de faire des économies, puisqu’un contrat papier coûte 15 à 20 euros tandis qu’un contrat dématérialisé coûte 3 à 5 euros. C’est également un moyen de réduire les délais, augmenter les ventes et sécuriser les échanges.

 

Notre analyse : La technologie au service d’une meilleure relation client, l’une des clés de succès de la FinTech

 

Yomoni s’appuie sur la technologie pour s’imposer face aux acteurs historiques du marché. Elle mise sur une souscription de contrat fluide et rapide, via la solution de signature électronique d’Universign.

Une étude de Reuters dévoile que 60 millions de dollars sont dépensés par les institutions financières pour les procédures de KYC, ce qui conduit à un allongement du délai nécessaire pour finaliser un contrat client (qui peut aller jusqu’à 24 jours). Aujourd’hui, Yomoni offre une souscription en quelques minutes pour se différencier dans un secteur jusque-là peu touché par la dématérialisation et dont les parcours clients n’étaient pas optimisés.

La croissance exponentielle de l’adoption de la signature électronique se poursuivra avec l’entrée en vigueur du règlement eIDAS le 1er Juillet 2016. Cette harmonisation européenne facilitera aussi le déploiement d’Universign au-delà de la France.