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Réseaux : Société Générale suit le mouvement de rentabilisation

Société Générale vient d’annoncer à ses syndicats les expérimentations à venir en 2014 pour remodeler son réseau : outre la fermeture de 30 agences, des modifications seront opérées sur les horaires d’ouverture et sur le rôle des conseillers. Des mesures sous le signe de la réduction des coûts.

En octobre 2013, Société Générale passe un cap important : désormais son application mobile est devenue le premier canal de contact de ses clients. C’est face à cette réalité que la banque réagit en lançant aujourd’hui un plan de refonte de son réseau de 3 200 agences.

Le premier test concerne le rôle du conseiller : désormais les clients n’auront plus de conseiller attitré, mais une équipe de conseillers spécialisés qui géreront l'ensemble du portefeuille clients d'une agence, selon les demandes, et seront appuyés par les Centres de Relation Clientèle Multimédia.

Le deuxième test concerne l’accueil : certaines agences moins fréquentées réduiront leurs plages d’ouverture (fermeture l’après-midi ou pendant l’été notamment) le personnel étant réaffecté à une autre agence proche.

Notre Analyse : Répondre à la baisse de fréquentation

Société Générale suit un mouvement largement répandu parmi les banques françaises qui vise à répondre à la digitalisation de la relation constatée depuis des mois et à la baisse de rentabilité des réseaux. Dans ses choix, elle se rapproche de BNP Paribas qui mise sur la spécialisation des conseillers, sur la suppression du poste de chargé d’accueil et sur la réduction des coûts dans les agences les moins fréquentées. D’autres banques, notamment les mutualistes, ont choisi de maintenir leur nombre d’agences et de privilégier l’équipement technologique pour faire évoluer la relation client.

Société Générale mise aussi sur la banque privée

Ce segment, facteur de rentabilité, est en effet appelé à se développer dans les mois à venir, pour passer de 19 à 50 milliards d’euros d’encours gérés : l’abaissement du seuil d’éligibilité devrait faire passer de 3 000 à 40 000 le nombre de clients patrimoniaux… désormais gérés dans l’agence la plus proche.