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Morning fait un come-back remarqué

Quelques mois après sa reprise par la Banque Edel et après avoir mis un bémol à l’enthousiasme des FinTech françaises, la néo-banque toulousaine annonce sa nouvelle stratégie. La start-up occitane a présenté quatre nouvelles offres affinitaires, adossées à la carte bancaire conçue en 2016. Morning espère ainsi se réinventer en misant sur la clientèle professionnelle.

Initialement dédiée aux services de cagnotte en ligne et aux transferts d’argent entre particuliers, Morning change de trajectoire. Elle propose désormais, en plus de son offre-socle gratuite, 4 solutions payantes grand public. Le tout repose sur une carte bancaire paramétrable et facturée à l’usage.

Pour les utilisateurs connectés, Morning Pay (2 euros/mois), permet de gérer de l’argent en groupe via un compte collaboratif. Les mineurs de 12 à 18 ans peuvent également avoir une carte, pilotée par leurs parents grâce à l’offre Morning Jump (1,50 euro/mois). Morning Protect (3 euros par mois) permet quant à elle aux tuteurs d’encadrer les dépenses quotidiennes des mineurs ou majeurs protégés. Enfin, Morning Welcome (3 euros/mois avec une interface en anglais) est destinée aux résidents étrangers en France, souhaitant ouvrir un compte à leur arrivée.   

Le lancement commercial des deux premières offres se fera cet été, elles seront suivies de Morning Welcome et Morning Protect un peu plus tard. Les solutions seront accessibles sur Web et Mobile (sous Android et iOS) à partir de septembre.

Notre analyse - Vers un modèle freemium et des déclinaisons affinitaires

Dans un écosystème bancaire qui se complexifie, banques et FinTech misent sur la souscription in-app fluide et le contrôle en temps réel. Un pari que Morning tente de relever avec son nouveau compte « ibanisé », ouvert en quelques minutes et sans intermédiaire bancaire. Rien de nouveau : à l’image de Lydia, Revolut ou N26, nombreuses sont les solutions alternatives qui permettent aux clients de relier carte et smartphone avec une expérience utilisateur soignée.

Pour percer dans ce marché déjà encombré, la FinTech a réfléchi aux usages de demain. Elle a donc proposé des services complémentaires, facturés à l’usage, en couvrant quatre segments différents. Ce qui n’a jamais été proposé auparavant.  Morning entame une nouvelle période de son existence avec dans son ADN un ancrage fort sur l’usage et le client. Elle se targue d’être le premier compte de « cobanking » made in France, reprenant le concept inventé par le fondateur de la start-up. La FinTech vire vers un modèle qui s’articule autour de 3 axes majeurs : le BtoC, le BtoB et le BtoBtoC. En effet, outre l’offre grand public, Morning proposera ses services aux entreprises sous forme de cartes cadeaux ou en marque blanche.