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La Bâloise veut assurer les montres sur photo

La Bâloise Assurances vient d’annoncer son intention de mieux répondre aux besoins d’une société toujours plus numérique. Elle présente ainsi deux nouveaux produits, l’un concernant la protection contre les cyber-risques ; le second, plus inédit, est une assurance de bien basée sur la reconnaissance photographique.

L’assurance de La Bâloise qui nous intéresse aujourd’hui concerne la protection des montres-bracelets. Basée sur un logiciel intelligent de reconnaissance des modèles de montres (qui doit être enrichi au fil des usages), elle permet d’assurer son bien en quelques clics. Elle est actuellement en test.

Pour les assurés, ce service est accessible directement depuis leur smartphone. La Bâloise les invite ainsi à envoyer une photo de leur montre et à renseigner leurs coordonnées et la durée souhaitée du contrat. Un devis est alors proposé ; après avoir signé les conditions générales et payé la cotisation en ligne (carte ou PayPal), le contrat d’assurance leur est transmis par e-mail.

Pour lancer ce nouveau produit, La Bâloise s’est associée avec deux start-up allemandes spécialisées : « KASKO » (pour l’implantation IT) et « Snapsure » (pour le logiciel de reconnaissance photo).

Analyse : La photographie simplifie le parcours de l’assuré

L’initiative de La Bâloise pourrait paraître anecdotique si elle n’était pas le reflet d’une véritable tendance, liée à l’adaptation des nouvelles technologies au secteur de la protection des biens. Les smartphones étant devenus des outils du quotidien, les groupes d’assurance ont donc réfléchi à les intégrer dans leurs services (pour obtenir des devis notamment).  En outre, la simplicité du parcours et la qualité de l’expérience client conçue par La Bâloise en font un modèle du genre.

Les nouveaux tests menés par l’assureur montrent que ces idées sont en voie de démocratisation. Les smartphones étant en effet équipés de capteurs photographiques, ils deviennent les meilleurs outils pour la transmission de preuves de sinistres ou, comme ici, de l’inventaire des ses objets de valeur.

Une autre application proposée par la Macif proposait un service d’inventaire s’appuyant notamment sur des photos des biens ou des contrats. L’initiative de La Bâloise va plus loin en permettant d’aller jusqu’à la souscription et le paiement en ligne de la cotisation, afin d’assurer son bien en seulement quelques minutes.