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L’épargne passe par un chatbot avec Bruno

Une nouvelle FinTech s’apprête à lancer officiellement son service en France. Baptisée Bruno, cette start-up s’est spécialisée dans le développement d’un assistant personnel d’épargne 2.0. Suivant une tendance déjà bien installée, il prend la forme d’un chatbot.

Bruno représente un nouveau service d’analyse de comptes, proposé par une start-up française. Cette dernière propose d’utiliser sa technologie d’intelligence artificielle pour décortiquer les comptes et déterminer le montant que l’utilisateur pourrait épargner.

Le service est accessible depuis l’application Messenger de Facebook, via le mot-clé « brunofintech ». Les fondateurs estiment que le bot permettrait d’épargner en moyenne 1 000 euros par an. L’interface conversationnelle permet de connaître les soldes de ses comptes et de bénéficier de quelques conseils ciblés pour améliorer sa capacité d’épargne.

Bruno propose ses services depuis le mois de février dernier auprès de plusieurs centaines de testeurs, lesquels épargnent en moyenne 150 euros par mois ; une version bêta ouverte doit être prochainement lancée.

Notre analyse : Services financiers et chatbot : une révolution à venir

Les chatbots se font une place toujours plus importante au sein des services financiers. Ils s’adaptent aujourd’hui à de nombreux services, y compris à l’épargne.  Après les PFM, ils représentent l’évolution des services d’épargne basés sur les nouvelles technologies.

Bruno défend en tout cas cette approche. Son service d’assistance personnelle d’épargne sera lancé au mois de septembre. Le CEO et co-fondateur de la start-up, Florent Robert, précise par ailleurs que des partenariats avec des acteurs historiques de la banque et de l’assurance sont en cours de négociation.

La start-up est par ailleurs en attente d’un agrément d’IOBSP et de courtier. L’objectif de la start-up à court terme est de proposer aux utilisateurs de placer réellement l’argent épargné, avec une rémunération qui va au-delà des livrets traditionnels. Autre ambition, elle envisage déjà de s’étendre en Europe, avec comme cible principale les 18-34 ans, sensibles aux offres néo-bancaires. Les opportunités qui s’offrent à ce type d’acteurs sont nombreuses, avec notamment la possibilité de permettre à leurs clients d’effectuer des virements entre comptes de manière totalement transparente, au fil d’une conversation, sans avoir besoin de télécharger d’application spécifique. La combinaison Facebook Messenger / FinTech continue donc de faire planer une menace sur les acteurs traditionnels.