Crédit Agricole Payment Services teste l’encaissement connecté à table
Crédit Agricole Payment Services teste « pop&eat » en partenariat avec la start-up lyonnaise MyBlueShip. Cette table connectée s’adresse à l’industrie de la restauration, elle est conçue pour dématérialiser plusieurs étapes de la relation client : du choix de la commande, au paiement.
Ces tables intègrent un boîtier doté d’un tag NFC, baptisé « pop&link ». Elles doivent permettre aux clients de consulter diverses informations (menus, avis, etc.), de commander et de payer. Ils peuvent aussi à leur tour donner un avis sur le restaurant.
MyBlueShip a été identifiée au cours du Start-up Challenge de Crédit Agricole Payment Services en octobre dernier.
Crédit Agricole Payment Services souligne à nouveau son intérêt pour la collaboration avec la FinTech. Plusieurs autres start-up ont déjà retenu son attention et devraient contribuer à sa stratégie d’innovation.
Analyse : Un foisonnement d’idées autour de l’encaissement à table
Crédit Agricole cible le marché de la restauration avec un service alliant relationnel client et paiement mobile à table. Dans le cadre de ce test, le groupe met l’accent sur le mobile et les objets connectés, ici pour un marché spécifique.
MyBlueShip devrait, pour sa part, bénéficier des retombées positives de ce partenariat, tant en termes de visibilité, que de crédibilité. Lancée en 2014, elle est présente en France et aux Etats-Unis. Nouvel entrant sur le marché de l’encaissement « à table », sa technologie brevetée peut toutefois être appliquée à des objets très divers.
En ce qui concerne l’industrie de la restauration, plusieurs tests ont déjà été menés par des acteurs tels que MyCheck, QikServe, ou bien encore Pay@Table testé en France par PayPal. MasterCard s’est aussi intéressé à ce contexte de transaction en proposant d’intégrer au parcours client l’accompagnement du robot Pepper : des tests ont été menés sur le marché japonais avec Softbank et la chaîne de restauration rapide Pizza Hut. Enfin, dans un registre encore plus futuriste, une initiative de digitalisation très poussée a été présentée au Canada ; elle intégrait même un accueil client par hologramme.